Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson (photo), porte-parole de la coalition de l’opposition, à l’origine des manifestations dans le pays, a salué mardi, la décision du gouvernement de procéder à la libération de 42 personnes interpellées, jugées et condamnées.
Ces dernières ont bénéficié selon les sources judiciaires d’une grâce présidentielle. Mais pour l’opposante, ce n’est pas suffisant et demande la libération de toutes les personnes détenues.
‘Nous remarquons que le gouvernement vient d’annoncer la libération d’un certain nombre de personne, nous disons que ce n’est pas suffisant. Personne ne doit être détenue injustement en prison avant que nous ne dialoguons et nous disons que c’est bien de libérer les gens mais il faut arrêter de traquer et de matraquer, d’assiéger les villes comme à Sokode et bafilo’, a déclaré Brigitte Adjamagbo-Johnson.
L’opposition a inauguré ce mardi trois jours de marche dans le pays pour exiger le retour à la constitution de 1992 et les réformes politiques.
A Kpalimé, comme à Lomé la marche a démarré dans le calme sauf que c’est à Sokodé (ville fantôme, 330 Km de Lomé) que les informations font état d’empêchement de la marche par les militaires.