Dans un communiqué publié ce jour, 12 mars, la présidence de l’Université de Lomé a appelé la communauté universitaire au calme, à la retenue et la sérénité dans le respect de la présomption d’innocence et la recherche de la vérité.
Le communiqué fait suite à la convocation et la garde à vue du professeur agrégé Ihou Watéba de la Faculté des Sciences de la Santé(FSS) et de deux étudiants, une situation qui a provoqué des remous sur le campus universitaire de Lomé la semaine dernière.
« L’université de Lomé(UL) a connu la semaine dernière des mouvements menés par les enseignants-chercheurs et les étudiants de la faculté des Sciences de la Santé(FSS) suite à la convocation, suivie de garde à vue, à la gendarmerie nationale, du vice doyen et deux étudiants de ladite faculté », indique le communiqué signé du président de l’UL, Professeur Dodzi Kokorko(en photo) qui a par ailleurs rappelé les circonstances dans lesquelles, les convocations ont été émises à l’encontre des présumés responsables des notes truquées.
« La présidence de l’Université de Lomé tient à rappeler, à la communauté universitaire dans son ensemble, ce qui suit :
La FSS de l’université de Lomé a fait l’objet de dénonciations répétées de fraude au titre des évaluations de l’année universitaire 2016-2017. Saisie à cet effet, par un groupe d’étudiants se réclamant de la FSS, la Présidence de l’Université de Lomé a organisé des rencontres avec les autorités décanales de la FSS afin d’apporter des solutions idoines et pérennes.
La FSS a, en retour, émis le vœu que la lumière soit faite sur cette affaire par l’audit du système de gestion des résultats des semestres 1 et 2. Dans cette dynamique, en accord avec le décanat de la FSS, l’expertise de la Gendarmerie nationale, par ailleurs saisie de la même affaire par des plaintes ayant le même objet, a été sollicitée, le 29 septembre 2017.
Cette situation ayant conduit à une enquête de la Gendarmerie, a donné lieu à la convocation et à la garde à vue du Professeur agrégé IHOU Watéba Majesté et de deux étudiants, mademoiselle TAMEKLOE Amoudzi Léontine et monsieur DOSSEH Foly Yann Cédric », écrit Dodzi Kokoroko qui dit espérer que la FSS sera lavée de tout soupçon et exempte de toutes charges éventuelles.
Le président tout en appelant la communauté universitaire au respect de la présomption d’innocence et la recherche de la vérité, rassure que « diligence est faite pour un dénouement rapide de la situation ».