Affaire FUCEC-TOGO /COOPEC-SOLIDARITE : Ce que recherche la DCPJ

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L’affaire qui empoisonne les relations de coexistence entre la Faitière des Unités Coopérative d’Epargne et de Crédit du Togo (FUCEC-TOGO) et la Coopérative COOPEC-SOLIDARITE pourrait emporter ou faire mal à certains responsables de la faitière, et ce malgré les manœuvres mises en place pour détourner la commission bancaire de l’essentiel, qui aurait pu permettre à cette dernière de voir un peu plus claire dans le dossier et décider en conséquence.

En attendant de revenir sur certains détails très précieux du dossier dans les prochaines éditions, nous voudrions juste relever dans cet article, la situation pas trop favorable dans laquelle pourrait se retrouver les responsables de FUCEC-Togo face aux derniers développements de l’affaire.

En effet, sur saisine des membres de la Coopec-Solidarité à travers une pétition, le procureur de la République Essolizam Poyode a demandé au commissaire Mamah Kassim Awali de la Direction Centrale de la Police Judiciaire(DCPJ) de procéder aux enquêtes pour savoir si les responsables de la FUCEC-Togo ont outrepassé leurs prérogatives en prenant la décision de licencier le directeur général de COOPEC-Solidarité, Monsieur Godomé Déwouna, alors qu’une décision de la Cour d’Appel le leur interdisait.

D’après les informations, la décision prise de licencier le directeur général de COOPEC-SOLIDARITE, l’a été en dépit des décisions prises par la cour d’appel de Lomé qui, au vu des arguments avancés par les membres de la COOPEC-SOLIDARITE, et qui réduisaient les pouvoirs de la FUCEC-TOGO. Un acte qui sous entend l’insoumission à une décision de justice, alors que nul n’est au dessus de la loi.
L’autre acte qui pourrait coûter chers aux responsables de FUCEC-Togo, c’est le jeu de ‘’jacques où es-tu’’, auquel ils tentent de s’adonner en refusant de répondre aux convocations du commissaire.

Des comportements qui peuvent avoir des conséquences graves, puisqu’il s’agit ici du respect de l’autorité judiciaire et de la loi de l’État.

Pour ceux qui sont tentés de se poser la question de savoir ce que recherche le commissaire Mamah Kassim dans le dossier, la réponse leur ait donné à travers les informations relevées plus haut. Ce dernier qui a refusé tout commentaire, lorsque nous l’avons joint par téléphone afin qu’il puisse se prononcer sur les accusations dont il faisait objet, a plutôt laissé entendre qu’il faisait son travail et n’avait rien à se reprocher.

« Je ne fais aucun commentaire s’il vous plait monsieur, et je ne me reproche rien », a-t-il fait savoir. C’est dire en claire, que sans la demande du procureur, d’enquêter sur une partie du dossier, rien ne justifiait la présence du commissaire Mamah.

Nous reviendrons dans les prochaines éditions avec des preuves à l’appui, sur le fond du dossier et sur ce qui peut être à la base de cette guéguerre entre FUCEC-TOGO et COOPEC-SOLIDARITE, et dans laquelle la Commission Bancaire a été plutôt partiale, contribuant malheureusement à faire monter la tension.

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