Il n’y a jamais eu de soulèvement à Kparatao jusqu’à conduire les forces de l’ordre à passer à tabac les populations résidents. C’est en substance l’objet de la conférence de presse du ministre Yark Damehane de la sécurité et de la protection civile cet après-midi.
En effet, dans un communiqué rendu public il y a quelques jours, le groupe des 14 partis politiques de l’opposition qui avaient suspendu les manifestations de rue pour donner la chance au dialogue de trouver une solution, a annoncé le dégèle de cette mesure au motif que les populations de Kparatao d’où est originaire le président du PNP, Tikpi Atchadam, auraient été passées à tabac dans la nuit du 24 au 25 février 2018. Ce que dément formellement le ministre de la sécurité qui demande à l’opposition d’apporter la preuve des ses allégations en fournissant la liste complète des personnes victimes de ce passage à tabac par les forces de l’ordre.
« Il n’ya rien eu, rien du tout dans la nuit du 24 au 25 février », dit le ministre Yark Damehane pour qui, l’opposition cherche plutôt un prétexte pour reprendre les manifestations de rue.
Tout serait parti d’un audio balancé par un jeune de la localité incitant à un semblant de soulèvement. Mais l’intervention du chef canton a permis de ramener le jeune en question à la raison. Les informations données par le groupe des 14 sont donc des allégations sans preuves, estime le ministre qui a par ailleurs invité les populations togolaises à l’usage responsable des réseaux sociaux.
S’agissant des manifestations du groupe des 14 annoncées pour la semaine prochaines, le ministre assure qu’elles seront encadrées. Mais il prévient tout de même que la loi frappera quiconque tentera de faire autre chose.
Edith