24 heures après les évènements malheureux enregistrés sur le campus de Lomé en marge de l’assemblée générale organisée par le mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais (MEET), le président de l’Université livre sa version officielle, dans un communiqué.
En effet, selon les termes employés par Dodzi Kokoroko, président de l’Université, le MEET (à l’origine de l’assemblée d’hier mardi 23 janvier) et une autre association estudiantine l’ACE, avaient adressés une demande à la présidence informant de leurs intentions d’organiser des assemblées générales sur le campus de Lomé. Lesquelles demandes en phase avec les dispositions en vigueur réglementant l’organisation des activités des associations agréées à l’UL ont été autorisées respectivement sur le 23 janvier pour le MEET et le 24 Janvier 2018 pour l’ACE.
Seul couac, les termes de l’autorisation n’ont pas été respectés par le mouvement qui a refusé d’organiser son assemblée à l’auditorium de l’Université ou dans la salle de conférence de l’institut Conficius proposé par l’autorité pour privilégier la place ‘Tahir’ devant l’amphi 600.
‘Le refus du MEET d’utiliser le cadre défini à savoir l’auditorium de l’UL et la salle de conférence de l’Institut conficius pour abriter leur assemblée générale défie l’autorité universitaire et engendrant des troubles , comme ce fut le cas ce mardi 23 Janvier 2018, quand ces responsables de cette association ont tenté de tenir leur assemblée générale devant l’Amphi 600, cadre de déroulement des activités pédagogiques, avec délogement des étudiants et perturbation des cours’, souligne le communiqué.
En conséquence la présidence de l’Université de Lomé dit condamner cette attitude des responsables du MEET qui est de nature à saper tous les efforts consentis par les autorités universitaires pour régler avec méthode et inclusion les difficultés auxquelles fait face toute la communauté universitaire et qui mettait en péril la sécurité des personnes et des biens.
L’intervention de la police est intervenue, souligne-t-il de restaurer l’ordre.
Pour finir, le patron de l’Université réaffirme sa disponibilité d’écoute à l’endroit des préoccupations des étudiant et étudiantes et restent ouverte au dialogue dans le respect, tout tant condamnant la violence sous toutes ses formes.