‘J’ai tenté de leur faire comprendre que nous étions en train de faire notre travail, comme eux aussi font le leur. Mais cette tentative pour calmer ces policiers a été vaine quand un agent s’est presque jeté sur moi pour m’arracher ma caméra’, nous confiait dans la soirée le confrère victime, Samson Kuevi.
Ce mardi, sur le campus de Lomé lors de l’assemblée générale organisée par une association estudiantine, personne n’était épargnée. Etudiants et journalistes étaient devenus indésirables. Pour les journalistes c’est encore grave.
Selon ces policiers, les journalistes ont besoin d’autorisation de la présidence de l’Université avant de filmer tout évènement. Une thèse qui a poussé les agents quelques peu zélés à arracher la caméra du journaliste de la télévision en ligne Direct 7, rétrocédée dans la soirée à la victime par le président Dodzi Kokoroko et ceci après avoir été obligé d’effacer l’élément filmé.
N’est-il pas une entrave à la liberté de presse ?
A chacun de répondre. En revanche, le président de l’Université de Lomé, Dodzi Kokoroko doit demander expressément un recyclage à ces agents trop agités lors des mouvements estudiantins.