Amnesty International récidive : Une nouvelle tentative de diabolisation du Togo sans fondement

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Dans une déclaration rendue publique à la suite des manifestations infructueuses du 6 juin dernier au Togo, l’ONG Amnesty International a, une fois de plus, brandi de graves accusations contre les autorités togolaises, évoquant des actes de torture et des violations massives des droits humains. Une sortie à la fois précipitée, partiale et surtout, dénuée de preuves tangibles.

Cette posture d’Amnesty n’est pas sans rappeler un précédent fâcheux des années 1990. À cette époque, la même organisation s’était déjà illustrée par un acharnement contre le Togo, allant jusqu’à diffuser des rapports infondés faisant état de prétendues “centaines de cadres’’ retrouvés sur la plage de Lomé,  au lendemain d’événements politiques sensibles. Une campagne de désinformation qui avait porté atteinte à l’image du pays, mais qui, au fil du temps, s’est révélée être construite sur des approximations et des contrevérités flagrantes.

Aujourd’hui encore, l’ONG  semble vouloir raviver cette même stratégie de stigmatisation, profitant d’un contexte de tension artificiellement entretenue par une poignée d’activistes sur les réseaux sociaux. En effet, la manifestation du 6 juin, largement ignorée par la population togolaise, a tourné court, faute de mobilisation populaire. Pourtant, l’organisation, fidèle à sa ligne de dénigrement, a sauté sur l’occasion pour brandir des accusations graves, sans daigner interroger la véracité des faits ou entendre les versions officielles.

Il est inquiétant de constater qu’Amnesty Internationale, qui se veut une organisation de défense des droits humains, s’illustre souvent par une lecture biaisée des réalités africaines, particulièrement lorsqu’il s’agit du Togo. Son silence sur les violences commises par certains groupes dits “militants de la diaspora” ou les appels au soulèvement lancés depuis l’étranger contraste vivement avec la promptitude avec laquelle elle accuse les autorités togolaises dès qu’une tension surgit.

Les services de sécurité togolais, dans le cadre de la manifestation du 6 juin, ont agi avec professionnalisme, veillant à garantir la paix et la sécurité publique, sans aucun recours à la violence arbitraire.

Il est grand temps que les ONG internationales, à l’instar d’Amnesty, adoptent une posture plus responsable et objective. Accuser sans preuves, c’est non seulement entacher la réputation d’un pays, mais aussi compromettre l’efficacité des vraies luttes pour la justice et la dignité humaine. Le peuple togolais, mûr et vigilant, ne se laissera pas distraire par des campagnes de diabolisation sans fondement.

Aujourd’hui, plus que jamais, les responsables de Amnesty internationale devraient avoir plutôt son regard sur les grands conflits qui se passent au proche orient (Israël et l’Iran) et dans une partie de l’Europe (Russie et l’Ukraine).

Il est bien dommage de constater que ce qui se passe Gaza n’émeut pas l’ONG, mais que c’est sur des montage orchestrés par des soi-disants activistes qui concentrer son énergie. Triste pour l’image d’une ONG qui se dit défenseur des droits humains !

Le Togo est un état de droit où la mise en œuvre de la primauté de la loi doit être une    affaire de l’ensemble des acteurs. L’exercice des libertés individuelles et collectives est indissociable du respect par tous, des textes en vigueur.

Pour contribuer effectivement à l’épanouissement de la démocratie, ici ou ailleurs, l’ultime repère doit demeurer la cadre juridique. Dans une république, il faut juste se demander, ce que dit la loi ?  Cette dernière a-t-elle été respectée ou non ?

La dernière sortie de Amnesty Internationale,  prouve à suffisance le ‘’deux poids deux mesures’’ que l’ONG a toujours exercé lorsqu’il s’agit des questions africaines. C’est tous simplement triste !