L’esprit d’ouverture du gouvernement de convoquer un dialogue avec l’ensemble des partis politiques ne saurait être considéré comme une faiblesse, indique mercredi, Ourna Gnanta (photo), citoyen et cadre du parti Unir.
Lundi, à travers un communiqué, le gouvernement a annoncé des dispositions d’ouverture d’un large cadre de dialogue pour sortir le pays de la crise politique actuelle.
Les leaders politiques de l’opposition, du moins la grande majorité ont adhéré à l’initiative même si des conditions préalables ont été avancées. Pour M. Gnanta, c’est un bon début.
‘Je note avec satisfaction l acceptation d’aller discuter qui reviens dans les discours des différents responsables de l’opposition. Je comprends aussi le langage subtile dans lequel ce désir est exprimé, traduisant ainsi la » peur du militant »’, a-t-il déclaré.
Il lance un appel aux concitoyens militants de l’opposition ‘d’être tolérants’ envers leurs leaders, d’accepter le dialogue dans le contexte actuel comme une ‘démarche responsable’ qui mérite le soutien de tous. ‘Le dialogue doit se faire sans des préalables maximalistes mais avec des propositions réalistes dans l’intérêt supérieur de la nation’, a-t-il souligné.
En ce qui concerne les armes, encore dans la nature, surtout au niveau de Sokodé (330 Km de Lomé), M. Gnanta, plaide pour que les détenteurs puissent les rendre aux services compétents afin de préserver l’harmonie et la sérénité dans le pays.
Selon le ministère de la sécurité, une arme et des cartouches sont actuellement en circulation dans le pays, et les recherches se poursuivent pour les retrouver.
Dans une sous-région gagnée par des actes d’insécurité et de peur, chaque pays monte la garde pour riposter contre toute action devant semer la panique au sein des population, de ce fait, les populations concernées doivent plutôt contribuer et jouer leur partition patriotique. Et c’est ce à quoi invite M. Gnanta.