De tout temps, l’assainissement du cadre de vie occupe une place prépondérante dans les dix-sept (17) Objectifs de développement durable (ODD) définis par les Nations unies. Il protège les citoyens contre les maladies, lutte contre la pollution de l’environnement (en empêchant la défécation à l’air libre par exemple), améliore la qualité des services offerts par les structures et/ou établissements publics etc. Pour permettre au personnel soignant, aux fonctionnaires ainsi qu’aux populations, bénéficiaires des différents services des institutions, le Togo va multiplier les latrines dans les centres de santé avec un plan d’assainissement précis pour les cinq (05) prochaines années.
C’est l’un des principaux objectifs quinquennaux, définis clairement dans les engagements du chef de l’Etat. Les pouvoirs publics vont construire des latrines dans au moins un bâtiment public, prioritairement au sein des services publics intégrés ou dans des centres de santé.
Par-dessus tout, le pays usera de tous les moyens pour mettre en place un plan quinquennal d’assainissement, d’aménagement des voiries urbaines dans deux à trois chefs-lieux de communes par région et par an.
Précédemment, pour permettre aux populations de vivre dans des conditions sanitaires adéquates, le Togo a lancé en décembre 2017 le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV). Grâce à celui-ci, la ville de Tchamba (localité située à 350 km de Lomé) ne connaît plus aujourd’hui de problèmes d’assainissement.Financé à près de150 millions de francs CFA, le programme a permis de construire des infrastructures dans plusieurs quartiers de la ville. Il s’agit de 03 blocs de latrines modernes, 175 mètres linéaires de caniveaux, 60 puisards, 03 ouvrages de franchissement et 500 mètres linéaires de rue, 03 forages munis de panneaux photovoltaïques. Il a également permis d’améliorer les revenus de 15.000 femmes et jeunes togolais.
D’un autre côté, un projet d’assainissement et de gestion de déchets dans la ville côtière d’Aného est en vigueur avec un investissement de 450 millions de francs CFA.Le projet, dont la mise en œuvre s’étendra sur trois (03) ans et facilitera l’abonnement de 2300 ménages à un service de collecte de déchets et 400 ménages à un service de vidange. 50% des déchets collectés dans la ville seront traités avant d’être enfouis. En matière d’assainissement, le gouvernement construira des toilettes Ecosan, écologiques et faciles à installer.
Ce n’est pas tout puisque le pays va installerdes toilettes à chasse manuelle dans sept (07) écoles publiques du canton de Glidji. Le coût des travaux s’élève à 450 millions de francs CFA. Ils s’inscrivent dans le cadre du Projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (Waca-Resip) dont l’objectif est d’améliorer la gestion des herbes communautaires à hautes valeurs écosystémiques, la gestion durable des terres, la réhabilitation de petites infrastructures publiques endommagées par les inondations, le curage des canaux naturels pour l’amélioration des performances des canaux de drainage des eaux et la lutte contre la pollution et de renforcer les activités génératrices de revenus. Le projet est évaluéà 1,2 milliard de francs CFA.