C’est la précision apportée dimanche par le directeur général de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED), Koame KOUASSI à l’endroit des opérateurs économiques togolais du secteur informel comme informel à quelques jours du démarrage du deuxième recensement général des entreprises au Togo (RGE 2017).
D’autres pays de la sous-région comme le Nigéria, le Ghana, le Sénégal ont déjà mené une telle opération avec succès et celle-ci a ouvert à ces pays de nouvel horizon d’affaire et d’investissement.
Au Togo, la collecte des informations auprès des entreprises sur le terrain se déroulera du 1er février au 31 mai 2018 sur toute l’étendue du territoire national avec l’appui du Gouvernement et des partenaires au développement.
Le Recensement Général des entreprises est la meilleure source qui permet de disposer de façon exhaustive de données détaillées jusqu’aux plus petites unités administratives sur les caractéristiques générales des entreprises.
La dernière opération remonte à 2003 où elle s’était limitée à Lomé et ses environs et n’avait couvert que les entreprise de type moderne.
Conséquence : les données actuellement disponible ne permettent pas aux pouvoirs publics d’apprécier avec précision la situation réelle des entreprises formelles et informelles afin d’accompagnes les prises de décisions et les actions du gouvernement et des partenaires.
Dès lors, cette édition permettra d’avoir une photographie détaillée des activités économiques menées dans notre pays et de déterminer le poids réel des entreprises tant formel qu’informel dans le tissu économique national.
Avec ces résultats, le Gouvernement disposera désormais d’un précieux instrument de politiques en faveur des opérateurs économiques et pour le développement économique et social du pays. Ce que les différents acteurs des secteurs socio-économiques : Opérateurs économiques ; Organisations Professionnelles ; Associations de développement ; les autorités locales ; les Organismes bilatéraux et multilatéraux de Coopération et d’Assistance pourront s’en servir également pour éclairer les analyses et leurs décisions.
De ce fait, il se révèle comme un précieux outil à l’Etat dans l’élaboration des programmes de promotion du secteur productif, tant au niveau national que des collectivités locales à la base.
Les différentes analyses mettront à la disposition de tous les acteurs des données assez détaillées sur le secteur des entreprises et sur leurs forces et faiblesses. Ils permettent également de faire l’état des lieux du secteur privé et leurs potentialités pour la création de la richesse en vue de contribuer à la réduction de la pauvreté au Togo.
Voilà pourquoi, l’INSEED prie et demande aux opérateurs économiques notamment aux responsables des petites, moyennes et grandes entreprises de bien vouloir réserver un bon accueil aux agents recenseurs qui seront identifiables par leur gilet à l’effigie du RGE ainsi que leur badge ; et de leur fournir des informations correctes qui seront traitées dans l’anonymat et la confidentialité.
‘La réussite de cette opération permettra à notre pays de revaloriser son Produit intérieur brut et les données enregistrées auprès des entreprises seront traitées dans la plus grande indiscrétion’, rassure l’ingénieur directeur de l’INSEED, Koame KOUASSI