Ces dernières années, non seulement des routes ont soit été construites ou réhabilitées mais d’autres sont aussi en chantier. Le but poursuivi par l’exécutif est le même, favoriser le développement économique et social de toutes les zones du Togo.
Le pays veut à travers des routes en bon état, permettre le déplacement en toute sécurité de la population, l’écoulement des produits locaux vers les lieux de vente, faciliter l’accès des citoyens à l’éducation et aux soins de santé.
Aucune région négligée
Des chantiers de construction et de réhabilitation de routes sont en cours d’exécution ou sont récemment lancés dans le pays. En janvier 2023, il a été ouvert les travaux d’aménagement et de réhabilitation de la route nationale RN14 : Sokodé-Tchamba-Kambolé-Frontière Bénin, dans la préfecture de Tchaoudjo à 340 km au nord de Lomé. La route est longue de 86 km. Les travaux qui vont être effectués sur ce tronçon vont coûter 68,6 milliards de francs CFA.
Les usagers de la route Lomé-Kpalimé (120 kilomètres) retrouvent aussi peu à peu le sourire car les travaux (lancés en 2020) sur cette route vont bon train. D’ici juin 2023, la route sera livrée. Cette dernière représente un investissement de 214 milliards de francs CFA.
Encore plus au sud dans la région maritime, les travaux de réhabilitation du tronçon Avépozo-Aneho (30 kilomètres) progressent bien. L’état d’avancement à ce niveau est de 85%.
Un bilan enthousiasmant
En matière d’amélioration de réseau routier, le pays n’a pas du tout chômé ces années passées. Pour preuve de 2016 à 2018, 502,8 kilomètres de routes bitumées ont été réhabilitées et 193 kilomètres par ailleurs sont aménagées et bitumées.
Le désenclavement des localités tient à cœur aux autorités. C’est pourquoi il est toujours mis en place des projets et programmes qui permettent le réaménagement des pistes rurales. Dans le cadre du programme de désenclavement et des pistes rurales, 680 kilomètres de pistes rurales ont été aménagées à la fin de l’année 2022.
Perspectives
Mais la barre est encore placée très haut. D’ici 2025, la feuille de route gouvernementale prévoit d’assurer l’aménagement d’au moins 4 000 kilomètres de pistes rurales pour le bonheur des populations. Et surtout au nom du développement durable.