Deux organisations de jeunes togolais, le Conseil national de la jeunesse (CNJ) et le Collectif des jeunes pour le développement (CJD) ont mis en garde les acteurs politiques sur « une tentative ou forme anticonstitutionnelle de prise de pouvoir au Togo »
Cette mise en garde a été présentée le mercredi dernier à l’hôtel Ghis Palace de Baguida (10 Km de Lomé), au cours d’un point de presse durant laquelle les deux associations ont appelé au respect de l’ordre constitutionnel dans la conduite des réformes constitutionnelles pour un développement durable du pays.
« ‘La jeunesse togolaise a dit quatre fois non, à l’extrémisme, non à l’intolérance, non à la violence et non au repli identitaire. Nous disons oui à la paix, oui à l’inclusion et oui au développement », souligne la déclaration conjointe.
Regroupant les jeunes venus de tous les coins du pays, les deux organisations ont recueilli les préoccupations des jeunes sur l’actualité politique dans leurs localités ainsi que les propositions pour la participation des jeunes dans la construction de la cité.
Les regroupements de jeunes ont notamment condamné les provocations dont seraient auteurs la jeunesse lors des manifestations.
« Les soubresauts récents de la crise sociopolitique de notre pays n’ont guère pu entamer notre quiétude, notre détermination et la forte mobilisation de la jeunesse pour réaffirmer notre attachement aux réformes constitutionnelles et institutionnelles. La jeunesse togolaise veut contribuer à la construction de la cité togolaise et dans la préservation de la paix au Togo’, poursuit la déclaration.
‘Aucune force politique ne doit se croire au-dessus de la volonté du peuple surtout cette majorité silencieuse incarnée par la jeunesse. La jeunesse félicite toute la classe politique responsable qui choisira de privilégier la préservation du climat de paix et de développement de notre cher pays, le Togo », poursuit la déclaration.
Pour la suite des évènements, les deux associations se disent vigilantes sur la t affichent leur intérêt à accompagner le processus des réformes dans son cours normal, légal avant pendant et après.
Enfin, elles recommandent notamment aux autorités politico-administratives, de prendre en compte des mesures sécuritairse exceptionnelles requises en procédure d’urgence pour interdire tous actes de vandalismes et d’anarchisme afin de protéger les citoyens, les biens publics et privés.
(En image quelques responsables des deux associations, lors de la rencontre)