Lomé, capitale du Togo, accueille du 3 au 6 mars 2025, une rencontre de renforcement des capacités des parties prenantes du bassin du Mono. Cette rencontre démarrée le lundi 3 mars, vise à former les acteurs clés sur les solutions fondées sur la nature pour la gestion de l’eau et la restauration des écosystèmes.
En effet, organisée par l’initiative Régionale pour l’Eau et l’Environnement dans le Bessin Transfrontalier du Fleuve Mono (IREE-MONO), cette rencontre sous-régionale de trois jours, a pour objectif principal me renforcement des capacités des acteurs clés sur l’adoption des solutions fondées sur la nature (SfN) pour la gestion de l’eau et la restauration des écosystèmes dans le bassin du Mono. Car, dans un contexte où l’accélération de la croissance démographique est l’un des principaux facteurs exacerbant les pressions importées sur les ressources en eau, si rien n’est fait, la planète sera confrontée à un déséquilibre de 40 % entre l’offre et la demande mondiale en eau à l’horizon 2030,
Ainsi, le fleuve Mono, un des 25 bassins fluviaux transfrontaliers de l’Afrique de l’Ouest, situé au Togo et du Bénin, constitue une ressource importante en eau douce partagée par les deux pays. Malheureusement, en dépit de cet énorme potentiel, le fleuve Mono n’est pas à l’abri des pressions anthropiques, dont notamment les dégradations importantes. Et ceci, à cause d’une utilisation inappropriée des terres, à la déforestation et à la pollution de l’eau. Ce qui affectent les écosystèmes terrestres et aquatiques, tout en augmentant les risques d’inondations et de sécheresse dans le bassin.
À cet effet, cette rencontre de Lomé qui regroupe 48 acteurs clés venus du Togo et du Bénin, de l’autorité du besoin du Mono, des experts ainsi que du staff du projet… permettra d’une part à ces représentants d’avoir une meilleure compréhension des enjeux et des menaces liés au changement climatique, ainsi que leurs impacts sur la biodiversité et les écosystèmes dans le bassin du Mono et de l’autre, d’être mieux outillés sur les applications potentielles des SfN dans le bassin du Mono. La formation permettra aux participants de développer les compétences nécessaires pour planifier, mettre en œuvre et évaluer des initiatives SfN à différentes échelles.
Il convient de rappeler que, la réponse à la lutte contre la dégradation des ressources en eau et des écosystèmes associés, dépendra en partie de la capacité des acteurs à changer et à agir en faveur de la nature à travers d’initiatives qui protègent, préservent ou restaurent la nature.
