L’opposant Agbéyomé Kodjo a plaidé dimanche en faveur d’un dialogue inclusif pour faire aboutir les réformes constitutionnelles dont le pays a besoin. Invité de ‘D12’, sur la radio Pyramide FM, le président de l’Obuts (Opposition) Agbéyomé Kodjo a exprimé son inquiétude sur la structuration du dialogue prévu pour le 15 février, tendant à exclure la participation de certaines couches de la population.
‘Le dialogue ne peut pas être résumé aux seuls marcheurs et au pouvoir’, a-t-il dit avant d’affirmer qu’il s’agit des questions d’intérêt ‘national’ qui nécessitent l’avis de toutes les couches de la nation du pays.
La participation inclusive doit engager précise M. Kodjo outre les délégations des marcheurs et le pouvoir, des anciens premiers ministres, des représentants des églises catholiques, musulmanes, protestantes, de la société civile, du secteur privé…
‘Les marcheurs et le pouvoir ne peuvent pas à mon avis résoudre l’ensemble des problèmes qui freinent le développement de notre pays encore moins les réformes. Le dialogue tel qu’il est en train de se structurer montre de l’exclusion. Vous pensez que ceux qui y vont, sont suffisamment outillés pour réfléchir et trouver des solutions aux problèmes’, s’est interrogé le président d’Obuts, pour qui, ‘avec le capital d’expériences des anciens premiers ministres comme Koffigoh, lui-même, Edem Kodzo’, ils peuvent donner leurs avis sur des choix qui engagent la nation.
‘C’est un problème national et non seulement de Unir et des marcheurs’, a-t-il nuancé.
Bref pour Agbéyomé, une participation d’une centaine de personnes au dialogue du 15 février prochain ne s’assimilera guère à une conférence nationale et ne fera pas mal au pays.
Par Charles Djade