Le vendredi 06 juin 2025, le président du conseil togolais, Faure Gnassingbé a soufflé ses 59 bougies. A cette occasion, des millions de togolais se sont mobilisés pour lui témoigner, à travers des messages, leur soutien et leur admiration, tout en le souhaitant un joyeux anniversaire.
Répondant à ces togolais, le président du conseil s’est dit « profondément touché » par leurs nombreux messages qui lui sont parvenus à cette occasion.
« J’ai été profondément touché par les nombreux messages, appels et attentions chaleureuses que j’ai reçus à l’occasion de mon anniversaire ce 06 juin. (…) Vos marques d’affection et de confiance sont pour moi une source de joie, mais aussi de motivation renouvelée pour poursuivre, avec engagement et humilité, le travail au service de notre pays et de notre continent », a écrit Faure Gnassingbé.
Faure Gnassingbé est né le 06 juin 1966 à Afagnan, dans la préfecture du Bas-Mono au nord d’Aného au Togo. A la mort du président Eyadéma, son père, il prend les commandes du pays à la suite des élections d’avril 2005. Il entreprend alors des réformes courageuses, malgré l’environnement économique mondial pas favorable. Réélu en 2010, puis en 2015 et en 2020, il va durant toutes ses années, tenter de mettre le pays sur les rails dans les secteurs clés, et dans un contexte mondial difficile. Plusieurs infrastructures ont été construites, des écoles et des concours organisés pour renforcer le secteur de l’éducation. Plusieurs plans d’investissements ont été mis en place et exécutés pour le bien des togolais. Mais avec la crise économique qui frappe le monde entier, et malgré les efforts entrepris pour maintenir son pays dans la résilience, de nombreux défis restent encore à relever.
Avec la nouvelle constitution du 06 mai 2024 qui met le pays sous un régime parlementaire, et qui le bascule dans une cinquième république, et après les élections législatives qui consacrent son parti gagnant, il prend la tête du conseil des ministres et ce conformément à l’esprit de la nouvelle constitution.
Aujourd’hui, président du conseil togolais, Faure Gnassingbé devrait s’atteler surtout aux défis sociaux qui menacent sa population et dont lui-même reste conscient.
Rappelons que ce même 06 juin, quelques dizaines de jeunes ont tenté de manifester à l’appel de certains togolais de la diaspora, pour disent-il, faire entendre leur ras-le-bol fasse à la cherté de la vie et contre la gestion du pays. Mais ils ont oublié seulement que la crise était mondiale et que seule la stabilité et la paix pourront permettre aux autorités d’entreprendre des réformes courageuses pour relever les défis auxquels le pays fait fasse.