Dr Késsougbo(en image) est un membre influent du Collectif des Jeunes pour le Développement, une association très active depuis plusieurs mois dans la recherche des solutions à la crise politique qui secoue le pays. Formations des jeunes à la non- violence, au civisme, à la citoyenneté pour un vivre ensemble paisible. Alors que l’on annonce la reprise du dialogue politique pour la semaine prochaine, M. Koussegbo a décidé d’ouvrir son cœur sur le sujet dans un entretien que voici.
Dites-nous docteur, que pensez-vous au CJD du dialogue a subi une interruption, et dont on annonce la reprise, vu que pour les Togolais c’est la clé pour une sortie définitive de crise?
Nous voudrions avant tout vous remercier une fois encore pour cette occasion que vous nous accordez afin de donner notre opinion sur les sujets d’actualités de notre parti politique qui est le Togo.
Pour le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD), nous disons que le dialogue politique entre les acteurs politiques du Togo doit être permanent. Le dialogue ne doit pas s’arrêter entre les fils et les filles du Togo.
Certes nous constatons une interruption du dialogue inter-togolais sous la médiation de notre pays frère, notre pays ami, notre grand voisin de l’Ouest, le Ghana que nous saluons ici avec votre permission. Heureusement, qu’il est annoncé que le dialogue reprend dans les tous prochains jours. Il faut également noterles bonnes discussions se poursuivent souvent en dehors du cadre normal avec la force de la diplomatie.
Comme vous venez de le dire, toute la population togolaise attend un dénouement de cette crise sociopolitique à partir de ce dialogue. Nous espérons tous une bonne reprise du dialogue pour une sortie positive de cette crise qui a trop duré, une solution définitive et durable à nos problèmes sociaux et économiques.
Quel appel, vous au CJD, en tant qu’organisation de jeunes, lancez-vous à l’ensemble des protagonistes à ce dialogue ?
Vous savez, dès l’annonce de ce dialogue, le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD), une organisation de la société civile qui oeuvre pour la paix, le développement et surtout l’épanouissement des jeunes sans distinction et son collaborateur le Conseil National de la Jeunesse (CNJ), une institution qui travaille pour la même vision, avaient déroulé des banderoles dans tous les chefs lieux de nos préfectures pour souhaiter une réussite à ce dialogue. Une de nos activités première pendant cette période que vous (média) ne relayez pas assez pour montrer notre contribution à ce dialogue.
D’abord, nous souhaitons une excellente reprise de ce dialogue tant attendu par tous les togolais pour une sortie définitive de notre crise.
Ensuite, nous disons et le répétons que tous les protagonistes doivent comprendre que le moment est arrivé pour permettre aux jeunes de travailler. Seul le travail nous permettra de gagner notre vie.
Enfin, nous insistons et lançons un appel à la coalition de l’opposition dénommée la C14 et le parti majoritaire au pouvoir de prendre leurs responsabilités. L’histoire retiendra que c’est par eux tous que notre cher pays le Togo a retrouvé la voie de la PAIX, du DÉVELOPPEMENT social, économique et de la DÉMOCRATIE. C’est pour cela qu’ils doivent impérativement placer l’intérêt de la population en général et celui de la jeunesse en particulier au dessus des calculs politiques des uns et des autres.Ils doivent faire preuve de courage patriotique pour parvenir à un compromis qui sauvera le Togo de cette peur du chaos que certains esprits machiavéliques projettent sur le pays.
Docteur, il y a un peu plus d’une semaine que le CJD et plusieurs organisations de la société civiles ont lancé le projet dénommé DO NO HARM. Parlez-nous brièvement de ce projet et les raisons qui justifient son lancement ?
Le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD) et ses partenaires avec la collaboration de plusieurs autres organisations de la société civile à savoir l’Union des ONG du Togo (UONGTO), l’ONG CRISTO et l’Université de Lomé ont travaillé et travaillent sur le projet que vous évoquez dénommé “ DO NO HARM “ qui était lancé à l’Hôtel Eda Oba.
DO NO HARM est un grand projet et en même temps un Mouvement citoyen qui a pour objectif de contribuer au changement des comportements, attitudes et langage empreints de violence et de destruction au cours des revendications socioprofessionnelles, sociopolitiques, sur les lieux de travail, dans les établissements scolaires et universitaires, la circulation, les cellules familiales, les lieux de culte, pour un meilleur vivre ensemble et une paix durable au Togo.
Le CJD avait commencé à dérouler son vaste programme dénommé Agir pour Bâtir la Cité (ABC) qui comprend trois composantes de projets: Un geste pour une vie – Maison du savoir et des opportunités – Do No Harm quand les violentes manifestations du 19 Août 2017 survenaient.
“Do No Harm” qui veut dire “Ne pas nuire à” porté surtout par plusieurs OSC dont CRISTO, UONGTO, CJD et l’Université de Lomé vient à point nommé pour réduire toutes formes.de violence dans la cité et promouvoir la citoyenneté sur toute l’étendue du territoire.
Retenez que notre président au CJD nous a appris que notre parti politique c’est le Togo et notre candidat c’est le Développement.
Je vous remercie.
source: Togoenmarche.com