Les années passent mais ne se ressemble pas. Cette vérité immuable est attestée par les femmes du cabinet du ministère de la Justice et de la législation. Pour la première fois disent-elles, elles ont eu droit à la célébration de la journée internationale de la femme.
L’évènement a été marqué par une communication donnée par M. Tchagnao Mam-Raouf, Directeur de l’accès au droit et la Justice du ministère de la Justice et de la législation, entouré pour la circonstance de Mme Ahadji Azanledji, premier avocat de la Cour Suprême du Togo et de Mme Suzanne Soukoudé, Directrice du Centre de Formation des Professions de Justice,
Cette communication a porté sur le thème annuel retenu par les Nations Unies : « la promotion du leadership féminin pour aller vers un monde égalitaire dans le contexte de la covid-19 ». Un appel que les nations unies ont voulu lancer à travers le monde pour une prise de conscience des efforts que nos sociétés sont en train de faire pour lutter contre les inégalités et la discriminations.
Après avoir fait l’historique de la journée du 8 Mars qui est une journée internationale de la lutte pour les droits des femmes et non une journée de fête de la femme, le communicateur s’est appesanti sur le thème de l’année. Pour M. Tchagnao, nous sommes en face d’une pandémie qui vient accentuer les inégalités et la discrimination dont sont victimes les femmes, a t-il expliqué à l’assistance. « Comment allons-nous nous prendre pour ne pas céder à la pandémie. C’est toute la question posée au monde entier poursuit-il et chaque pays doit réfléchir sur comment multiplier les efforts en faveur d’un monde égalitaire tout en, vivant avec la pandémie de la covid-19, respectant les mesures barrières, faisant en sort que le covid-19 ne viennent pas faire perdre des emplois au gens et en particulier les femmes pour accentuer encore cette discrimination. Les gouvernants, les Etats doivent faire des efforts, être innovant, de manière à ce que la pandémie ne soit pas une source d’aggravation de l’inégalité et de la discrimination entre les hommes et les femmes ».
Que doivent-ells retenir de cette communication ?
Je veux à travers cette communication, que nos sœurs retiennent que nous sommes entrain de vivre une pandémie dont on ne connaît pas quand elle va finir mais un jour elle finira quand-même, qu’elles réfléchissent pour que chacune apporte à son niveau, individuellement et collectivement, sa contribution à la réduction de cette inégalité qui les fragilise en premier davantage. Qu’elles partagent aussi l’information avec d’autres partenaires autre que les femmes de manière à ce que, la problématique posée par le système des nations unies en ce jour du 8 Mars ne soit pas une problématique féminine mais une problématique sociale qui concerne et les hommes et les femmes.
C’est une première au ministère de la justice et nous espérons que ça va continuer avec plus de participation des hommes dans le futur. C’est ce qu’a dit en substance dira M. Tchagnao pour clore sa communication.
Apportant leur concours à cette séance d’échange mesdames Ahadji et Soukoudé ont prodigué des conseils à l’auditoire sur l’interprétation erronée de ce qu’est la journée internationale de la femme et ce que cela imbrique comme responsabilité dans les couples, l’éducation des enfants et autre.
Faisant d’une pierre deux coups, les femmes du cabinet du garde des sceaux ont assortie cette célébration de recommandations qui seront transmises à qui de droit.