Le collectif des opérateurs économiques victimes de la marche de la ‘colère’ du 5 octobre de l’opposition, exigent réparations pour les préjudices et dommages causés. La démarche soutenue par le CJD (Collectif des jeunes pour le développement), s’achèvera par une plainte contre les organisateurs de ces manifestations.
Déchaînés dans les rues le 5 octobre 2017 à Lomé, les manifestants de l’opposition ont posé des actes de violence et des voies de fait sur des citoyens non-manifestants avec des conséquences collatérales.
De ce fait, le CJD demande au gouvernement de donner une suite favorable ‘aux mesures réparatrices’ en matière de justice équitable et des mesures sociales à apporter aux victimes de ces marches violentes.
‘Les victimes de la marche de la colère de la coalition de 14 partis politiques sont nombreuses. Meurtries dans l’âme, elles se sont regroupées dans un collectif de victimes et lancent un appel aux autorités de l’Etat afin qu’une enquête soit ouverte pour situer les responsabilités des uns et des autres et que les coupables soient punis conformément aux lois en vigueur dans notre pays’, souligne une déclaration publiée ce lundi.
Ainsi, faisant cas de certains témoignages déposés par une cinquantaine de victimes, le CJD a relevé le saccage des marchandises, des menaces, des braquages ainsi que les jets de pierres.
En conséquence, le collectif des jeunes pour le développement et le collectif des victimes, demandent l’application dans sa juste rigueur des articles 25 et 26 de la charte des partis politiques.
Enfin, le CJD et les victimes exhortent le gouvernement à l’avenir, de prendre les responsabilités et toutes les mesures adéquates pour mieux encadrer les manifestations afin d’agir avec plus de fermeté par rapport aux manifestations violentes dans le pays.