La 18ème Conférence au Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) s’est achevée mercredi, à Niamey. Faure Gnassingbé président en exercice de la Cédao a été représenté à ce rendez-vous par le premier ministre Komi Sélom Klassou.
Cette rencontre, qui entre dans le cadre de la réunion des instances statutaires du CILSS qu’abrite la capitale nigérienne, a connu la participation aux côtés du président nigérien, Issoufou Mahamadou, de plusieurs de ses homologues des pays membres de l’Organisation, notamment ceux du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Sénégal et du Tchad, ainsi que du Premier ministre du Togo, indique une source officielle.
La rencontre des chefs d’État fait suite à la 53ème Session ordinaire du Conseil des ministres et à la 25ème réunion du Comité régional de programmation et de suivi de cette Organisation internationale.
Dans une allocution à l’ouverture de la Conférence, le président en exercice du CILSS, le chef de l’État malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a dit: « notre combat pour la sécurité alimentaire est à hauteur humaine. Car, nous vivons les changements climatiques dans nos chairs ».
En outre, il a réitéré l’engagement des chefs d’État pour un Sahel prospère, invitant ses homologues et tous les partenaires du CILSS à s’investir sans relâche pour l’opérationnalisation de la réforme de l’Organisation entamée après la crise de 2016.
Auparavant, le président nigérien a appelé à la concrétisation des objectifs du CILSS, faisant remarquer que l’une des causes de l’aggravation du déséquilibre environnemental au Sahel est la désertification.
Lors de cette Conférence, les chefs d’État et de gouvernement des pays membres du CILSS examineront plusieurs questions relatives à l’Organisation, particulièrement son financement, mais aussi à la réforme en cours de l’Institution.
Le président du Burkina Faso a pris à la fin de la session la tête de l’organisation.