La filière rizicole pourvoyeuse de 314 000 emplois au Togo

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Les prochaines années promettent d’être radieuses pour la filière rizicole grâce à un arsenal d’objectifs en ligne de mire. D’ici 2030, les dirigeants envisagent une métamorphose complète du secteur à travers un plan d’actions impressionnant. Ce tableau du futur prend acte des axes de la politique nationale de croissance économique, notamment le développement les pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives.

Les productions dans la filière du riz se situent actuellement à 160 000 tonnes par an. En 2018, la production était de 145 000 tonnes. L’année qui a suivi, elle a augmenté de 2 000 tonnes, soit 147 000 tonnes. En 2020, elle a atteint 153 000 tonnes, ce qui indique une augmentation de 4% par rapport à 2019.

A l’horizon 2030, grâce aux moyens déjà en place, le Togo compte rehausser le niveau des productions avec par exemple un investissement de près de 987 milliards de francs CFA. Les ambitions greffées à cet élan d’amélioration des conditions de vie des riziculteurs sont multiples.

Atteindre 817 004 tonnes de riz paddy

Le pays entend produire 817 004 tonnes du riz paddy, ce qui équivaut à 490 202 tonnes de riz blanc. Un tel niveau de production correspond à 144% du besoin projeté en 2030. Mais pas que. Le Togo voit encore plus loin en visant le traitement de 431 400 tonnes de riz paddy par les unités modernes, plus la création de 314 000 emplois.

Selon le plan d’actions élaboré, la filière sera modernisée, des dispositions seront prises pour aménager 17 800 hectares pour le riz irrigué et 51 600 hectares pour le riz de bas-fonds.

Initiatives

Pour que ces objectifs susmentionnés se concrétisent, les autorités publiques priorisent la maitrise de l’eau, la mécanisation de la récolte et l’introduction des variétés à haut rendement. En outre, les capacités des entreprises et organisations de producteurs vont être renforcées, la qualité du riz paddy sera aussi améliorée.

En parallèle, il se fera la promotion des entreprises de mécanisation agricole et de production de semences, en plus de l’appui à la commercialisation et au suivi évaluation. Sans doute, cet ensemble de mesures augmentera les rendements de la filière rizicole, comme souhaité ou plus.

Il est clair que le coût de l’investissement est à la hauteur de la visée. Les plus à y gagner sont les 03 catégories de producteurs dans la filière : les petits producteurs qui représentent 70% de la production nationale, les moyens producteurs et enfin les gros producteurs.

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