Le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et l’UNESCO ont procédé mercredi à la validation du rapport de la revue des politiques couplé du lancement du processus d’élaboration de la stratégie nationale de l’Enseignement Technique et de la formation Professionnelle (ETFP) au Togo.
Les participants venus du secteur privé et public, du ministère de l’enseignement technique, ont pris connaissance du contenu du rapport de la revue des politiques d’ETFP et du guide méthodologique d’élaboration de la stratégie d’ETFP au Togo. Occasion aussi de faire des amendements.
Georges Kwawu Aïdam, ministre de l’enseignement technique a estimé que la validation de ce rapport ouvrira la voie à l’élaboration du document de stratégie de l’ETFP qui, à son tour, tiendra compte des différents programmes de modernisation de l’enseignement technique et de la création des filières professionnelles proposées par le ministère de l’enseignement technique dans le Programme National de Développement (PND) en cours d’élaboration.
L’ambition du gouvernement, à travers cette stratégie sera de parvenir, d’ici 2025 à d’augmenter les capacités du secteur public de manière à accueillir 40 % des effectifs des diplômés sorties des écoles techniques de formation professionnelle, diminuer de moitié la part des formations tertiaires du public (60 à 30%) et augmenter de 15% les formations industrielles.
Il s’agit, de réformer le cadre de certification et de valorisation des écoles d’enseignement technique et de formation professionnelle, renforcer l’accès à l’équité, améliorer l’employabilité et la capacité entrepreneuriale des jeunes, réformer le système de financement et constituer un système d’information et de veille sur le marché du travail et les besoins de compétence.
‘La vision du gouvernement en matière de l’enseignement technique et de formation professionnelle est d’accroitre l’offre des formations industrielles dans le public et encourager le secteur privé à développer une offre de formation conséquente’, a déclaré le ministre Aïdam.