Les experts chargés de la sécurité et des frontières des pays membres du Conseil de l’Entente (Bénin, Niger, Burkina Faso, Côte d’Ivoire et le Togo) sont réunis en session ordinaire depuis mercredi à Lomé.
Cette deuxième réunion présidée par le directeur général de la police nationale, Têko Koudouovoh planche sur les grands dossiers à soumettre à la session des ministres de la sécurité et des frontières de l’espace entente vendredi prochain
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Placée sous le thème, ‘la lutte contre la cybercriminalité dans les Etats de l’espace Entente, l’expérience ivoirienne, les réflexions porteront sur l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations formulées lors de la première réunion et de la gouvernance sécuritaire dans l’espace Entente.
‘Cette deuxième réunion nous offre l’occasion d’échanger sur une thématique aussi importante que détermine pour la sécurité, le développement et la stabilité de notre espace communautaire. Il s’agit de la lutte contre la cybercriminalité’, a déclaré à l’ouverture le commissaire Koudouovoh.
Ce phénomène est sans cesse grandissant dans l’espace entente favorisé par l’essor des nouvelles technologies et la promotion de l’économie numérique’, a-t-il ajouté.
Parlant de la situation du Togo, le directeur a précisé que le visage de la cybercriminalité est dominé par les arnaques, dont les victimes sont soigneusement sélectionnées par les auteurs ou pris par un malheureux concours de circonstances.
Ils vont aux arnaques, au love tchat, aux œufs de perroquet, aux noix de conteneurs, à l’héritage ou au maraboutage, ou encore chantages à la vidéo.
Le choix de partager lors de cette réunion, l’expérience de la Côte d’Ivoire se justifie selon le secrétaire exécutif du conseil, Patrice Kouamé par la pertinence de la lutte sur les cas de cybercriminalité dans le pays.
Les autorités ivoiriennes ont gagné cette lutte par la mise en place des institutions et mécanismes efficaces à l’instar de la plateforme de lutte contre la Cyber criminalité, assure-t-il.