Les mouvements de grève dans l’éducation ont des conséquences, prévient Komi Klassou

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Lors d’une rencontre jeudi à son cabinet avec le monde syndicale, le chef du gouvernement, Komi Sélom Klassou a prévenu des conséquences collatérales des grèves à répétition que connaît le secteur scolaire depuis le début de la rentrée scolaire.

‘Sans peut-être le savoir, ces grèves à répétition entraînent la perception défavorable du risque pays chez les investisseurs, ce qui pénalise en retour la croissance économique, amenuise la mobilisation des ressources et plombe la redistribution de la richesse’, a déclaré le premier ministre d’un ton ferme.

En effet, la rentrée scolaire en cours au Togo a été énormément perturbée par des grèves à répétition donnant un coup dur au bon déroulement des activités.

Les mouvements déclenchés par la coordination des syndicats de l’éducation appropriés plus tard par 7 autres fédérations ont même occasionné l’avortement des évaluations de fin d’année dans la plus part des écoles du pays. Triste sort réservé aux élèves qui ne veulent qu’apprendre.

Une situation inconfortable, pour lequel le premier ministre a exhorté
les enseignants à la culture des valeurs vertueuses de la patience, de l’objectivité et de la confiance.

Se faisant, a-t-il précisé, le gouvernement a apporté des réponses pragmatiques aux revendications des enseignants de l’année écoulée, leurs mettant dans une bonne posture d’enfants gâtés de la République.

Des réponses devant permettre de leurs assurer le bien-être.

A la lumière des faits et réalisations que nous venons de mettre à votre disposition, faits et réalisations inscrits dans un processus dynamique, nous ne le pensons pas’, a-t-il dit.

Certes a relévé M. Klassou l’être humain est en général une créature insatiable et pour cette raison, des efforts seront poursuivis mais dans la limite autorisées par les moyens de l’Etat.

C’est dans cette optique qu’il a été annoncé la mise en place d’ici fin semaine prochaine d’un groupe de travail avec pou mission de construire une stratégie d’ensemble où seront intégrés et pris en compte les besoins en infrastructures immobilières, mobilières, les effectifs réels d’enseignants, les outils pédagogiques de support tant pour les enseignants que pour les apprenants, les centres de formation pour garantir la qualité, les besoins en matière d’enseignement technique et de la formation professionnelle, les politiques concernant les rémunérations notamment en matière indemnitaire, le temps de travail des enseignants, etc. Il nous faut abandonner l’approche séparée et privilégier celle globale.

Oui, l’approche globale doit être retenue à l’avenir sur une perspective pluriannuelle (4 à 5 ans), car les efforts budgétaires consentis au secteur de l’éducation ne peuvent pas être durablement efficaces et générateurs de solutions tangibles sans une vue synoptique ou panoramique de tous les besoins interconnectés, précise le gouvernement.

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