L’ouverture du prochain dialogue entre gouvernement et les partis politiques ne décrète pas la fin des préparatifs du référendum. Précision utile apportée jeudi par le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi lors d’une conférence de presse.
‘La commission électorale nationale indépendance (CENI) a été installée et elle travaille activement pour l’organisation du référendum’, a-t-il lancé avant d’ajouter, ‘les réformes qui ont été prévues par le projet de loi adopté par l’assemble prend en compte la limitation du mandat présidentiel, le mode de scrutin à deux tours, lesquels points sont demandés par l’opposition dans les revendications’.
‘L’art 144 de la constitution n’a pas été mortifié en 2002. C’est la version originelle de 1992, qui stipule que lorsque le texte est adopté au 2/3 par l’assemblée, il est soumis au référendum ; c’est la constitution, doit-on le respecter, pour nous, c‘est oui, les préparatifs du référendum se poursuivent, normalement’, ajoute le ministre.
Se faisant, le gouvernement souhaite que les réformes puissent se faire avant janvier 2018 pour se conformer aux textes de la Cédéao ou au plus tard en février 2018 d’autant plus que la fin légale du mandat actuel des députés va jusqu’à octobre 2018.
En tenant compte de ces informations, il est indispensable que le dialogue s’ouvre et permettre de compléter certaines dispositions afin que nous puissions respecter les délais de la Cédéao, estime M. Boukpessi