Libre opinion : « Arrêtons de réécrire l’histoire : nul n’est au-dessus de la loi, pas même HOUNOU-ADOSSI AYITÉVI FIRMIN Elom »

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Le 06 juin 2025, notre pays a été témoin d’une tentative, certes vouée à l’échec, mais néanmoins gravissime, de déstabilisation orchestrée par des manipulateurs tapis dans l’ombre numérique de la diaspora. Sous couvert de militantisme et de prétendue libération, un groupuscule a incité des jeunes, par écrans interposés, à la désobéissance civile et à l’insurrection contre les institutions républicaines.

Parmi ceux qui ont répondu à cet appel irresponsable, se trouve HOUNOU-ADOSSI AYITÉVI FIRMIN Elom, interpellé en flagrant délit de participation à une action clairement illégale. L’heure n’est pas aux euphémismes. Il ne s’agissait ni d’une marche pacifique, ni d’un forum de réflexion citoyenne, mais d’un acte délibéré de trouble à l’ordre public, fomenté en dehors de tout cadre légal.

Que cela soit dit clairement : le droit de manifester existe, il est garanti par la Constitution, mais il ne saurait se confondre avec un droit à l’émeute. L’appel était sans ambiguïté : insurrection. Ceux qui y ont répondu ne peuvent aujourd’hui se cacher derrière un vernis de naïveté ou de victimisation.

Ceux qui prétendent aujourd’hui défendre HOUNOU-ADOSSI Firmin comme un innocent abusivement arrêté font preuve d’un dangereux révisionnisme moral et juridique. Était-il en train de soigner une blessure ? Était-il un passant égaré ? Non. Il était acteur volontaire d’une opération planifiée de perturbation de la paix civile. Il a, en conscience, franchi la ligne rouge. Il savait lire, il savait écrire, et il savait très bien ce qu’il faisait.

À ceux qui pensent que la jeunesse doit être protégée même lorsqu’elle outrepasse la loi, je rappelle que la responsabilité est le corollaire de la liberté. Dans un État de droit, nul ne peut impunément invoquer son ignorance ou son immaturité pour se soustraire aux conséquences de ses actes.

Qu’on ne s’y trompe pas : l’exercice du droit suppose le respect des formes, des limites, et de la légalité. Ceux qui rêvent d’un désordre habillé en héroïsme ne trouveront aucun alibi dans le droit. Le tribunal de l’opinion ne remplace pas le tribunal de la République. Et la loi – qu’on soit jeune, pauvre, riche, célèbre ou oublié s’applique à tous, sans privilège ni exception.