Après avoir touché le Togo en 2008 avec les incidences sur l’économie du secteur, la grippe aviaire ou encore la maladie des volailles a refait malheureusement son apparition au Togo dans deux fermes, à Adétikope et à Adidogomé, provoquant ainsi une vive inquiétude au sein des éleveurs et des consommateurs.
En vue de mettre à contribution les médias dans la campagne de sensibilisation qu’elle entend mener, l’association la Presse contre la Grippe Aviaire (la PREGA) a décidé de former les journalistes sur les stratégies de communication. L’atelier qui s’est tenu ce jour 04 octobre, a réuni une vingtaine de professionnels des médias. Les échanges ont tourné autour du thème « les médias togolais s’engagent dans la lutte contre l’épizootie H5N1 ».
L’initiative de la PREGA est soutenue par le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage
Le Directeur de l’élevage, M. Batawi s’est félicité de l’initiative. Il a invité les journalistes à jouer leur partition en vue de la sensibiliser des populations sur cette maladie et sur l’importance de prendre des mesures préventives pour le bien être de tous. Il a insisté sur les mesures prises par le gouvernement et particulièrement le ministère en charge de l’élevage en vue d’une réponse efficace contre la maladie. « La protection des animaux contre l’épizootie a toujours été une préoccupation des services vétérinaires nationaux surtout le Ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique compte tenu des conséquences directes des maladies animales contagieuses sur l’économie et la santé humaine », a-t-il ajouté.
Pour Ambroise Yawo KPONDZO, Coordonateur de la PREGA, l’atelier de formation n’est pas seulement pour apporter les informations uniquement en tant de crise, mais aussi, sensibiliser en post-crise. Cette sensibilisation médiatique pour lui, devrait s’orienter vers trois acteurs clés, notamment les éleveurs, les consommateurs et les commerçants sur la prévention et les éléments stratégiques dans la protection sanitaire des animaux.
Un peu plus de deux heures de débats ont permis aux participants d’être plus éclairés sur les questions de la grippe aviaires.