Lutte contre l’extrémisme violent : Les professionnels de médias impliqués

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Les professionnels de médias publics et privés de la région Maritime suivent depuis le mercredi 30 octobre  2024 à Aného (35 km au sud-est de Lomé), une formation sur le phénomène de l’extrémisme violent et le traitement de l’information, la mésinformation, les messages alternatifs aux discours haineux.

Cette rencontre de deux jours est initiée par le Comité Interministériel de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent (CIPLEV) en collaboration avec le ministère de la communication, des médias et de la culture avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Elle s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la résilience et de l’engagement des communautés pour prévenir et combattre l’extrémisme violent au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Togo et au Burkina Faso« .

L’objectif de cette activité est d’une part de renforcer l’implication des professionnels des médias dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent au Togo et d’autre part, de renforcer leurs capacités sur les techniques de traitement de l’information, de la mésinformation, de la désinformation et des messages alternatifs aux discours haineux.

« Les femmes et hommes de médias sont nos partenaires clés en terme de diffusion de la bonne information mais également dans l’accompagnement de la population dans des moments de détresse et de menace.Dans ce contexte assez délicat, votre rôle devient davantage important. Vous êtes encore plus les ambassadeurs de la cohésion sociale pour renforcer le vivre ensemble, la résilience des populations face aux menaces. C’est dans ce sens que cet atelier a été organisé« , a affirmé Epiphanie Meteteiton HOUMEY, représentante de la représentante résidente du PNUD au Togo.

Elle a souligné que le PNUD dans sa mission d’accompagner les pays,réitère sa disponibilité entière à poursuivre son engagement pour la paix. De son côté, le représentant du ministre de la sécurité et la protection civile, Dr Katelewena Bayouma a fait savoir que l’une des leçons apprises ces dernières années dans la lutte contre l’extrémisme violent est que les mesures militaires à elles seules ne suffisent pas pour endiguer le problème.

« Le gouvernement togolais s’est inscrit dans cette logique et a créé le CIPLEV en 2019. Ce comité est chargé de faire collaborer toutes les entités,toutes les entités de la vie publique à œuvrer pour prévenir l’extrémisme violent dans notre pays Le CIPLEV a mené des formations de sensibilisations à l’égard des femmes et jeunes et aujourd’hui avec notre partenaire le PNUD , nous sommes avec les professionnels des médias qui sont des acteurs très importants dans la lutte contre l’extrémisme violent« , a t-il expliqué.

Cette rencontre est à la 5ème du genre après celles de Dapaong, Kara, Sokodé, Kpalimé.

Notons que le Togo a été la cible de plusieurs attaques commises par des groupes armés non étatiques depuis novembre 2021.