Outre les grands chantiers liés à l’accès facile et moins coûteux aux soins de santé, à la modernisation de l’agriculture, à l’amélioration des conditions de vie des ménages vulnérables, Faure Gnassingbé consacre d’importantes ressources financières pour blanchir l’environnement des affaires et offrir un travail décent aux populations. La politique d’attribution des parts de marchés publics promeut justement la jeunesse en tant qu’acteur indispensable pour le développement.
En dehors du Faiej, Paeij-SP, Mifa S.A., Nunya Lab, Ajsef, le volontariat national, les maisons de jeunes, le PNPER, les projets de FSB et EJV, le PND… destinés à pousser les jeunes togolais vers le haut, le chef de l’Etat a mis en marche en 2018 une politique d’attribution de 20% des parts de marchés publics aux jeunes et femmes entrepreneurs. Dans la première année d’expérimentation, cette mesure a permis d’octroyer plus de 12 milliards de francs CFA à 4 000 jeunes et femmes.
La part portée à 25%
Pour impacter encore plus la vie des bénéficiaires, les dirigeants ont porté la part réservée aux jeunes à 25% en 2019, année au cours de laquelle le total engrangé par les entrepreneurs ciblés a avoisiné les 30 milliards de francs CFA.En 2020, dans un paysage économique marquépar la baisse des activités en raison de la covid-19, 555 jeunes et femmes ont été formés sur la commande publique. 1 345 autres personnes ont été sensibilisées sur des modules liéesaux procédures générales applicables en matière de commande publique au Togo, aux nouveaux référents en cours d’actualisation et aux spécificités aménagées en leur faveur.
Optimisation de la mesure
Depuis 2020, le président a décidé de consolider les acquis de cette mesure afin de faire des jeunes, des acteurs et des partenaires de développement. La réservation de 25% des marchés publics aux entrepreneurs et la promotion de l’actionnariat local dans les projets développés en partenariat public-privé seront optimisées. Faure Gnassingbé nourrit aussi l’ambition de doter chaque région d’un centre d’incubateur de créativité afin d’engager la jeunesse dans une révolution numérique ; créer un statut de zone franche pour les jeunes ; promouvoir la production locale, etc.
En dépit de la crise sanitaire en 2020, le ministère du Développement à la base, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes a mobilisé 2,7 milliards de francs CFA de crédits pour les jeunes. Cette aide a facilité la création de 7 389 microentreprises, de 13 863 emplois directs et 251 554 emplois temporaires. L’exécution de la mesure liée aux marchés publics a permis, sur 75 procédures réservées au niveau du ministère, d’attribuer 71 à la cible, soit un taux d’exécution de 94,67% pour 350 millions de francs CFA.Ces soutiens divers ont fait accroître le nombre d’entrepreneurs et d’entités. 12 529 entreprises ont été créées au cours de l’année, soit une hausse de 9% par rapport à 2019 où 11 482 entités avaient été fondées.