Pour un meilleur système éducatif : Le Togo revoit à la hausse l’effectif de ses enseignants

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Il ne peut avoir d’éducation sans des encadreurs compétents et en nombre suffisant. Cette évidence, sue par les dirigeants togolais, motive à accroître permanemment l’effectif du personnel enseignant, couplé avec l’augmentation du nombre de salles de classe sur l’étendue du territoire. Depuis l’arrivée au pouvoir de Faure Gnassingbé, leader politique très attentif à l’organisation du système éducatif, le secteur se métamorphose, à la grande satisfaction des citoyens (élèves, parents, enseignants, recruteurs).

Les conditions de travail des enseignants sont en constante amélioration, c’est un fait. Outre l’accélération de la construction des infrastructures scolaires ; la réhabilitation des salles de classe pour augmenter la capacité d’accueil des écoles ; les mesures socioéducatives salvatrices, les pouvoirs publics ont recruté de nouveaux enseignants pour la rentrée 2021-2022.

Plus de 41 000 enseignants recrutés à ce jour

Suite à la proclamation des résultats du concours sectoriel de décembre 2020, 2 400 nouveaux enseignants et conseillers d’orientation ont rejoint la catégorie des fonctionnaires. Une préférence a été accordée aux enseignants volontaires des établissements publics. Des indicateurs 2019-2020 ont été communiqués par le ministère des Enseignements préscolaire, primaire, secondaire et technique. Selon ceux-ci, le nombre global des enseignants est estimé à 41 685, soit 34 411 hommes et 7 274 femmes.

Le Togo veut mieux faire

Les discussions engagées depuis 2011 entre autorités et syndicats des enseignants ont abouti à la décision de l’Etat d’octroyer des avantages comme une prime de bibliothèque, une prime de rentrée et une prime incitative à la fonction enseignante sans oublier l’élaboration du statut particulier relatant les droits et devoirs des enseignants.

Afin de mettre davantage de ressources humaines qualifiées à disposition du système éducatif, le pays a enclenché des réformes qui visent les Ecoles normales des instituteurs (Eni) et les Ecoles normales supérieures (ENS). Par exemple, les Eni d’Adéta et de Mango formeront les enseignants du préscolaire. Celles de Dapaong, Sotouboua, Tabligbo et Notsè seront dédiées à la formation des enseignants du primaire. Quant à l’Eni de Niamtougou, elle sera transformée en ENS, placée sous la tutelle de l’université de Kara tandis que l’ENS d’Atakpamé sera rattachée à l’université de Lomé.

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