La 18e session du dialogue Union Européenne-gouvernement togolais s’est achevée lundi à Lomé après trois heures d’échanges sur des questions d’intérêt général.
La situation politique, le processus de décentralisation, la migration, le rôle du secteur privé dans la création de l’emploi, les retombées du sommet Afrique –Union européenne ont été abordés par les ambassadeurs des pays de l’Union Européenne et les membres du gouvernement, représentés par, les ministres des affaires étrangères Robert Dussey, de la sécurité, Yark Damehane et de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.
Lors des échanges, le gouvernement a rassuré des dispositions en cours pour l’ouverture d’un prochain dialogue. La partie européenne, tout en réitérant sa préoccupation face à la situation qui prévaut actuellement a félicité le gouvernement pour les initiatives prises pour favoriser la tenue d’un dialogue.
‘On a parlé de la situation politique du Togo. C’est très important pour nous. Notre position est que nous soutenons le processus de sortie de crise. On n’a pas de solution à proposer, parce c’est aux togolais de trouver des solutions pour la sortie de crise. Nous sommes là, nous sommes un partenaire fiable, nous avons toujours été au côté du Togo et nous le serons. Nous sommes des observateurs très attentifs, et nous avons beaucoup de confiance dans ce processus engagé pour la sortie de la crise dans l’intérêt du développement économique’, a laissé entendre Cristina Martins Barreira, cheffe de la délégation de l’Union européenne au Togo.
Sur la décentralisation, les deux parties se sont félicitées de la poursuite par les autorités togolaise, des initiatives nécessaires en vue de l’organisation prochaine des élections locales, dont la tenue constituera une étape décisive vers une décentralisation effective.
Cristina Martins Barreira s’est dite rassurer de la bonne conduite du processus par le gouvernement et espère pour bientôt des résultats concrets.
Abordant le sommet union africaine-Union européenne, la partie togolaise a exprimé sa satisfaction vis-à-vis de la position commune des partenaires européen et africain sur la question de la jeunesse, notamment l’engagement pour à celle-ci un emploi, afin d’arrêter l’hémorragie de l’immigration clandestine.