Suspension du parti Le NID de la DMP : La question de l’alternance à la tête du regroupement, la pomme de discorde ? Brigitte Adjamagbo « tient les câbles », le NID se retire de la DMP…

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Le parti le NID n’est plus membre intégrant du regroupement politique appelé Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) dirigé par dame Brigitte Adjamagbo de la CDPA (Convention Démocratique des Peuples Africains). Cette décision est contenue dans un communiqué du NID rendu public à la suite d’un conseil national tenu le 21 mai dernier. « Le Conseil décide purement et simplement, le retrait du parti Le NID de la coalition DMP », peut-on lire dans le communiqué, qui détaille les raisons d’une telle décision. Cette décision fait également suite à celle de la DMP de suspendre le NID, sous prétexte que ce dernier a refusé de se conformer aux directives et orientations de la coalition sur le scrutin sénatorial. Notre confrère du site www.togobreakingnews.info écrit  que , « selon la DMP, les agissements du parti dissident auraient semé la confusion au sein de l’opinion publique, remettant en cause la cohérence du combat que mène l’opposition pour barrer la route au régime en place. La situation s’est encore envenimée lorsque Gabriel Sassouvi Dosseh-Anyron du NID a choisi de boycotter une réunion de la DPM, malgré une invitation formelle pour s’expliquer devant ses pairs. Une absence perçue comme un refus du dialogue et une atteinte à la confiance mutuelle au sein de la coalition… »

Même si le NID regrette la décision de la DMP et dit n’avoir reçu aucune notification de la décision de suspension, Dossey-Anyron et ses militants ont tout de même décidé de se retirer de la DPM.

Se demandant ce dont on l’accuse, le NID pensent qu’il s’agit de sa position sur trois points, notamment, le fait de n’avoir pas présenté des candidats aux dernières élections sénatoriales, celui de n’avoir pas procédé aux boycotts des dernières élections sénatoriales et le fait aussi d’avoir accompli notre devoir civique conformément aux principes pertinents adoptés en conseil national en 2008.

La question de l’alternance à la tête de la DPM

  Pour le NID, l’autre point qui pourrait lui valoir cette suspension, est relatif à la question de l’alternance à la tête de la DPM.

« Ces questionnements s’adressent et interpellent directement les Responsables de la DMP.  Le Parti Le NID a toujours défendu l’esprit de l’Appel de Vogan-2016 basé sur un Programme Commun pour engendrer la Confiance et la Convergence de tous les Acteurs Républicains. Il devient alors évident que le rappel incessant de notre Président à l’endroit de la coordination de la DMP pour enclencher au plus vite l’application des directives du séminaire des 19 et 20 juillet 2024 de la DMP qui devraient instaurer une alternance à la tête de ladite coordination, nous ont valu sans doute, cette mise à l’écart ».

Visiblement, dame Brigitte Adjmamagbo n’est pas prête à céder la place en ce moment. Voilà le mal dont souffre l’opposition politique togolaise, qui est pourtant championne en contestation sur le refus des autres d’alterner. L’opposition togolaise est bien malade de ses opposants. Cette question est revenue dans la passe d’armes d’il y a quelques jours entre Fabre et Nathanaël Olympio. Et plusieurs fois des opposants au sein de l’opposition ont dénoncé cette pratique qui consiste à toujours refuser de céder la place aux générations montantes.