Togo : Gratuité des actes de naissance et frais d’inscription aux examens nationaux

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Le Togo s’est résolument engagé dans un processus de développement inclusif. Le gouvernement accorde une place de choix aux services sociaux de base notamment l’accès à l’eau potable, à l’électricité et aux infrastructures. D’un autre côté, il ne perd pas de vue la consolidation des progrès acquis notamment dans le secteur socioéducatif.

Pour les cinq (05) prochaines années, l’Etat souhaite mettre un accent particulier sur l’accès aux services publics. Pour y parvenir, il va rendre gratuit l’établissement des actes de naissance ainsi que les frais d’inscription aux différents examens nationaux, permettre un rapprochement des services de délivrance des documents administratifs comme la nationalité et le casier judiciaire.

« Désormais il n’y aura plus de frais d’inscriptions pour les examens nationaux », a annoncé le chef de l’Etat en ce début d’année 2020. Plus qu’une promesse électorale, il s’agit d’un engagement ferme pris pour le bien-être des populations. Cette mesure va soulager les parents et élèves des classes d’examen du primaire, collège et lycée qui s’acquittaient jusque-là des frais d’inscription. Par-dessus tout, les actes de naissance seront désormais établis gratuitement sur l’étendue du territoire.
Avant cet engagement, les pouvoirs publics, par le truchement de la Délégation à l’organisation du secteur informel (Dosi), ont établi gratuitement 1712 pièces d’identité et 6894 jugements supplétifs en 2019.

Impact de ces engagements
Sans actes de naissance, les élèves ne peuvent pas prospérer dans leurs études. Au Cours moyen 2ème année (CM2), ce document est obligatoire pour l’obtention du Certificat d’études du premier degré (CEPD). Précédemment, beaucoup d’enfants ont abandonné le chemin des écoles à cause de l’absence de ce document important. Cette situation est un handicap pour le gouvernement qui lutte autant que faire se peut pour l’accès à une éducation de base pour tous.

Dans les années antérieures, outre les frais de scolarité, les élèves devaient verser une somme de 15.000 francs CFA pour passer l’examen du baccalauréat. Ce qui constituait un lourd fardeau pour les apprenants vulnérables. Par manque de cette somme, beaucoup d’entre eux ont été recalés et n’ont pas pu passer leur examen. Aujourd’hui, tous ces élèves ainsi que leurs parents peuvent se réjouir car ils se rendront aux différents examens sans payer le moindre centime.

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