La coalition de l’opposition qui manifestait ce mercredi dans la ville de Lomé et dans certaines autres villes en région a réaffirmé sa disponibilité à participer au prochain dialogue.
L’annonce a été faite depuis des mois mais l’ouverture tarde à se concrétiser.
L’opposition et le pouvoir se renvoient la responsabilité. Si l’opposition brandissait des préalables avant toute ouverture, le pouvoir n’entend pas céder.
« La balle n’est pas dans notre camp. Nous sommes prêts depuis un moment. Nous sommes allés à Conakry, passant par Accra. Les conditions pour enclencher les discussions sont présentées au pouvoir en place. C’est à lui de les réaliser pour que les discussions commencent », déclarait Jean-Pierre Fabre, chef de l’ANC.
L’organisation des manifestations dans le pays remonte en octobre 2017. L’opposition a l’origine réclame les réformes constitutionnelles.
Septembre 2017, le gouvernement a envoyé un projet de modification constitutionnelles à l’Assemblée nationale, prenant en compte les revendications de l’opposition malheureusement jugées insuffisantes par ses représentants à l’hémicycle qui ont boycotté les séances empêchant le vote au 4/5 pour faire adopter le projet. Mais le quota des 2/3 étant obtenu, le texte sera soumis au référendum.
Un dialogue devrait avoir lieu pour aller à des réformes constitutionnelles consensuelles. Les préparatifs sont en cours. Pouvoir et opposition doivent désormais mettre de l’eau dans leur vin pour aboutir à une solution rapide de sortie de crise.