L’impartialité dont font montre certaines associations dites de la société civile dans la crise que travers le Togo n’est pas du tout du goût du Collectif des Jeunes pour le Développement(CJD) et une trentaine d’organisations de la société civile togolaise. Ils l’ont fait savoir à travers, un communiqué rendu public le 31 janvier dernier.
« Depuis 6 mois, le Togo vit une période de tensions politiques. Des manifestations politiques se multiplient dans les rues ; l’économie du pays prend un coup sérieux. Et des Leaders de l’Opposition s’en félicitent, mieux s’en réjouissent. Facile de lire dans l’esprit et les discours des Responsables de la Coalition des 14 qu’ils veulent tous contraindre le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, Président démocratiquement élu, à quitter le Pouvoir en rendant le pays instable et ingouvernable. Depuis le début de ces soubresauts, plusieurs voix se sont levées pour contribuer à la résolution de cette crise. Des Chefs d’Etat Africains et Français ont essayé de concilier les positions discordantes et ont proposé des pistes de solution. A l’interne, plusieurs organisations se sont aussi manifestées et ont aussi affiché un certain patriotisme. Mais certaines d’entre elles qui selon leur essence devraient mettre en exergue une certaine impartialité, se sont au contraire teintées et sont rentrées dans la logique de « Faure must go ». Il s’agit de certaines organisations qui se réclament de la Société civile », peut-on lire dans le communiqué.
Pour le CJD et la trentaine d’organisations de la société civile, la Société civile en réalité a tout son droit de se prononcer sur des questions politiques, mais elle ne doit pas afficher ses clivages, en ces moments difficiles que travers le Togo.
Par ces actes, les organisations de la société civile « … discréditent la Société civile Togolaise auprès des Institutions nationales et internationales … », précise le communiqué.
Tout en se basant sur les différentes définitions que l’ONU et la Banque mondiale confèrent à la société civile, le CJD et les autres organisations de la société civile signataires du communiqué, demandent à « l’Etat Togolais à prendre les dispositions légales qui s’imposent aux organisations de la Société Civile pour les amener au respect des fondamentaux de leur statut »
(En image le président du CJD, Kovi Adanbonou)