L’Etat togolais n’a jamais cessé de mettre en place des mécanismes pouvant éliminer les maux que représentent la faim et la malnutrition. Cette lutte pour une sécurité alimentaire continuelle sur le territoire n’est pas née aujourd’hui. Elle est la boussole des actions gouvernementales entreprises depuis 2005, celles-là même qui accélèrent le développement social et économique.
Le Togo a un plan stratégique intersectoriel (2019-2023) qui a pour objectif de pousser la faim et la malnutrition dans leur retranchement. A terme, les communautés vulnérables, y compris les petits producteurs, disposeront des systèmes alimentaires efficients, équitables et inclusifs ; les capacités des institutions nationales seront renforcées pour élaborer et gérer des politiques et programmes équitables relatifs à la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Un plan multi objectifs
Grâce à la mise en œuvre de ce plan conforme au PND 2018-2022, le pays s’attend à une croissance économique durable et inclusive, au développement humain, à l’amélioration de l’accès à des services sociaux adéquats, une gestion durable de l’environnement et des ressources naturelles. Non seulement, le plan prend en compte l’Objectif de développement durable 2 (éliminer la faim), mais aussi, il contribue à la réalisation de l’objectif 1 (éliminer la pauvreté), de l’objectif 3 (améliorer la santé), de l’objectif 4 (accroître l’accès à l’éducation), de l’objectif 5 (égalité des sexes et autonomisation des femmes), de l’objectif 13 (action climatique) et de l’objectif 17 (partenariats).
Le développement des chaînes de valeurs
La création et le développement des chaînes de valeurs est une autre stratégie adoptée par l’Etat pour éliminer la faim sur le territoire. Des travaux ont été effectués pour l’aménagement des agropoles afin d’accroître la productivité des cultures vivrières, créer des emplois décents et améliorer la sécurité alimentaire. Grâce aux moyens mis en place, le taux de malnutrition aigüe estimé à 6,5% en 2014 au Togo est passé à 5,7% en 2017. Au même moment, le retard de croissance, l’un des principaux signes de malnutrition chronique, est passé de 27,5% en 2014 à 23,8% en 2017.
Compte tenu des efforts entrepris par les autorités togolaises, le Système des Nations unies (SNU) est convaincu que le Togo a la capacité d’éliminer la faim d’ici 2030. Justement, l’avenir est prometteur parce que plusieurs facteurs jouent en faveur du pays comme les conditions climatiques favorables avec des terres riches en eau, des possibilités simples pour l’irrigation et une population jeune et travailleuse.