Au Togo, les erreurs administratives continuent de miner la confiance des citoyens envers les institutions publiques. Actes de naissance mal rédigés, jugements supplétifs erronés, certificats de nationalité falsifiés ou encore passeports bloqués sans explication : les défaillances se multiplient et plongent des familles entières dans la détresse. Derrière ces fautes se cachent des drames humains, des parcours de correction interminables et des dépenses souvent insupportables pour des citoyens déjà fragilisés.
Le Mouvement Martin Luther King (MMLK), connu pour son engagement en faveur des sans-voix, tire la sonnette d’alarme et interpelle l’État sur ses responsabilités. L’organisation fustige une administration devenue « source de souffrance », où les usagers se retrouvent victimes d’injustices structurelles sans recours ni accompagnement. Selon le MMLK, il est inacceptable que des citoyens soient contraints de supporter les conséquences d’erreurs commises par des agents publics censés les servir. Ces fautes, souvent banalisées, privent les citoyens de droits essentiels : accès à l’éducation, à l’emploi, aux soins, à la mobilité ou encore à la protection sociale.
Pour mettre fin à cette spirale d’injustices, le MMLK avance plusieurs propositions concrètes : la formation continue des agents de l’état civil pour garantir rigueur et professionnalisme, la simplification et la digitalisation des procédures administratives afin de réduire les risques d’erreur, l’instauration d’un contrôle qualité avant la délivrance des documents officiels, ainsi que la création d’un guichet spécial pour la rectification gratuite des erreurs imputables à l’administration.
Le mouvement appelle enfin les citoyens à faire valoir leurs droits et les médias à relayer ces injustices pour faire pression sur les pouvoirs publics. Pour le MMLK, il est temps que l’administration togolaise se transforme en un véritable instrument de justice, d’équité et de dignité. L’État, garant de la légalité et du service public, ne peut plus se soustraire à son devoir de réparer les fautes qui détruisent des vies.
















































