Togo : Le Paeij-SP facilite l’insertion socioprofessionnelle des jeunes

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L’épanouissement de la jeunesse à travers la mise en place d’une politique d’insertion professionnelle adéquate, est un objectif prioritaire pour l’Etat. Logiquement, l’agriculture, secteur aux atouts énormes mais mal exploités, est mis à contribution. Afin de donner un coup d’accélérateur à ce secteur dont ¾ de Togolais actifs font les choux gras, les gouvernants ont initié le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (Paeij-SP). Depuis lors, beaucoup de jeunes ont le sourire aux lèvres.

Le Paeij-SP a été mis sur pied en avril 2016. Ses objectifs s’articulent autour de deux activités : le développement des compétences entrepreneuriales des jeunes dans les secteurs porteurs ; l’appui à la mise en place d’un dispositif inclusif de financement. Le projet devrait durer 05 ans (2016-2020) ; il a été prolongé d’une année et prendra donc fin le 31 décembre 2021.

Résultats obtenus

Le Paeij-SP prend en compte les filières mais, manioc, soja, les petits ruminants et les volailles. Au 30 juin 2021, 28 PME/PMI issues de 10 chaînes de valeurs agricoles ont été appuyées ; 1 420 primo-entrepreneurs individuels et 2 135 groupements ont été accompagnés. Ils ont ensuite intégré les chaînes de valeurs agricoles. 13,3 milliards de francs CFA de crédits ont été alloués à 20 PME/PMI, 774 primo-entrepreneurs individuels et 1 159 primo-entrepreneurs en groupements, soit 700 millions de francs CFA de crédits supplémentaires octroyés par rapport au montant initial du projet estimé à 12,6 milliards. Le Paeij-SP a facilité la création de 35 000 emplois directs, contre 19 600 initialement prévus.

Le niveau d’agriculture renforcé

Grâce aux financements du Paeij-SP, les chaînes de valeur ont développé leurs activités comme la production, l’écoulement des produits, offrant ainsi des opportunités d’emplois aux jeunes. De plus, les formations en entrepreneuriat organisées en faveur des producteurs promeuvent l’entrepreneuriat dans les secteurs à fort potentiel. Aujourd’hui, les acteurs de la filière manioc ont une unité de transformation dirigée par la Nouvelle société de commercialisation des produits agroalimentaires (NSCPA). Basée à Atakpamé, inaugurée en mai 2021 et financée à hauteur de 1,3 milliards de francs CFA, elle a une capacité de transformation de 50 tonnes de manioc par jour.

Par ailleurs, 02 entreprises font la fierté du projet. Il s’agit de JCAT et d’Agrokom, des structures spécialisées dans la production, la transformation et la distribution du soja et de la noix de palme. Au vu des résultats obtenus par le Paeij-SP à quelques mois de sa fin, il est clair qu’il laisse des traces positives ineffaçables dans la vie des jeunes entrepreneurs togolais.

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