L’appel à manifester lancé par certains influenceurs togolais de la diaspora pour les 26, 27 et 28 juin 2025 s’est soldé par un échec retentissant. Malgré le tapage médiatique et les annonces alarmistes relayées sur les réseaux sociaux, la journée du jeudi 26 juin s’est déroulée dans un calme total à Lomé comme dans les principales villes de l’intérieur du pays. Pas même de manifestation pour parler d’incident.
La capitale togolaise a conservé son rythme habituel, entre circulation dense, marchés animés et citoyens vaquant librement à leurs occupations. À Kara, Sokodé, Atakpamé, Dapaong ou encore Tsévié, même constat d’après les informations qui nous sont parvenues par nos correspondants. Pas de perturbation, pas de regroupement, encore moins de mouvement de foule. Le pays a tourné normalement, comme si l’appel n’avait jamais existé.
Cet échec cinglant met en lumière la déconnexion flagrante entre ces « influenceurs » installés à l’étranger, souvent derrière leurs écrans, et la réalité vécue par les Togolais sur le terrain. Nombreux sont ceux qui, au pays, refusent de se laisser manipuler par des appels à l’agitation venus de l’extérieur et dénués de projet concret.
Plusieurs observateurs estiment que cette journée du 26 juin marque un tournant. Les citoyens togolais semblent de plus en plus imperméables aux appels à la désobéissance pilotés par des voix extérieures, qui ne mesurent ni les conséquences ni les responsabilités qui en découlent.
Ce 26 juin restera donc comme la preuve que le peuple togolais choisit désormais la stabilité, la paix et le travail au lieu des incertitudes liées aux manipulations numériques. Un véritable camouflet pour les instigateurs de cette mobilisation fantôme.
Somme toute, la rue n’a pas répondu, le pays a continué d’avancer, et le peuple a une fois encore exprimé, par le silence et l’indifférence, son attachement à la paix et à l’ordre républicain.