Togo : Que fait l’État en matière de  lutte contre la délinquance juvénile ?

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Pour mener à bien sa politique d’un Togo paisible, moderne avec une croissance économique inclusive et durable, le chef de l’État sait qu’il faut compter sur la jeunesse. Mais une jeunesse consciente et responsable.

La formation et l’emploi sont deux des puissants leviers que les pouvoirs publics ont actionnés pour dissuader les jeunes d’emprunter la voie de la facilité et du vice. Les initiatives sont nombreuses et consistent à la fois à promouvoir la formation professionnelle et offrir des appuis techniques et financiers aux jeunes entrepreneurs.

Quelques exemples

Les Centres régionaux d’enseignement technique et de formation professionnelle (CRETFP) répartis dans les 05 régions. Mais pas que. Il y a l’apparition de nouveaux centres de formation dont les curricula intègrent les enjeux socioéconomiques du moment.

C’est l’exemple des Instituts de formation en alternance pour le développement (Ifad) qui proposent des formations aux jeunes dans les domaines de l’aquaculture (à Elavagnon), l’élevage (à Barkoissi), le bâtiment (à Adidogomé).

Un autre exemple est la mise en place d’un centre de formation aux métiers du textile sur la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), en vue notamment de mettre une main d’œuvre qualifiée à la disposition de l’industrie textile présente sur ledit parc.

Des mécanismes d’aide aux entreprises de jeunes

Pour l’accompagnement direct à l’entrepreneuriat, l’un des succès du Togo est le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej) qui, pour le compte de l’année 2022, a formé près de 5 500 jeunes entrepreneurs et contribué à la création de 3 500 emplois. Peuvent être aussi cités le projet EJV, les crédits du FNFI, les réformes encourageantes et les facilités de création d’entreprises, le Paeij-SP, l’octroi de 25% des marchés publics, etc.

Bannissement des comportements déviants

Pour l’exécutif, il est aussi question de prévenir des actes de violence et de lutter contre la prolifération des produits toxicologiques. À cet effet, la détention, l’achat, la consommation, la culture des plantes et substances classées stupéfiants ou psychotropes sont interdits et punis, de même que l’incitation et la provocation par n’importe quel moyen à leur usage.

En somme, pour le pays dont plus de 70% de la population a moins de 30 ans, l’intention de l’État est de faire de cette jeunesse un facteur de progrès social et économique, selon des valeurs d’intégrité et d’inclusion pour le mieux-être.

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