La coalition de l’opposition a annoncé mardi, avoir saisi par courrier le secrétaire général de l’Organisation des nations unies ‘ONU’, Antonio Guterres, le Conseil de paix de l’Union africaine (UA), de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et du Groupe des cinq (USA, UE, France, Allemagne et SNU) pour disent-ils à commanditer une enquête internationale sur les exactions de Sokodé (330 Km de Lomé, Nord Togo).
Nous demandons la communauté internationale à venir au Togo pour une enquête sur les exactions en cours dans le pays, a indiqué Fulbert Attiso, membre de la coalition de l’opposition.
Une sollicitation qui intervient après des messages de diabolisation adressés à l’endroit de ces institutions internationales pour leur prise de position au début de la crise, conviant les acteurs politiques à un cadre de dialogue.
Dans un message livré en fin septembre, le secrétaire général de l’ONU, a exhorté les acteurs politiques à un ‘dialogue constructif’. Même position adoptée par le groupe des cinq ambassadeurs à Lomé, à savoir, Union européenne, système des nations unies, France, Allemagne, Usa qui a aussi encouragé les acteurs à ouvrir le dialogue et au sens de retenu.
Mais rien a bougé, si ce n’est l’intensification des manifestations dans le pays avec des conséquences lourdes pour les populations, des morts d’hommes et de nombreux blessés voir des réfugiés.
Aujourd’hui, en décidant de faire appel à cette même communauté internationale, à un moment où, le chemin du non retour n’est plus possible et l’irréparable est atteint, l’opposition se met dans une position non confortable et peu crédible pour donner des ‘leçons’ politiques à d’autres pays.
Ce revirement de 90 degré de l’opposition est synonyme d’une volte-face qui illustre l’inconsistance des décisions de l’opposition.
Vivement que les tractations en cours pour l’ouverture du cadre de dialogue entre le pouvoir et l’opposition aboutisse pour une sortie rapide de la crise actuelle, qui a trop duré.