Crise politique au Mali : L’opposition rejette le plan de sortie de crise de la CEDEAO et  »exige » la démission de Boubacar Kéïta

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La crise politique qui secoue le Mali depuis plusieurs mois a obligé la Communauté internationale à prendre les dispositions afin de ramener la paix et la stabilité. C’est d’abord la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à travers un groupe de chef d’Etat des pays membres dirigé par le président en exercice de l’institution, le président nigérien Mamadou Issifou qui a mené la médiation.

Ainsi, un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CDEDAO, par visioconférence, s’est tenue le lundi dernier pour proposer des recommandations aux parties protagonistes. Parmi ces recommandations, figurent la démission des 33 députés dont l’élection fait objet de discorde, y compris la président du parlement et la reprise des législatives partielles, la formation d’un gouvernement restreint qui va négocier pour un gouvernement de large union.

Pour la CEDEAO toutes les parties sont appelées à se soumettre à ces recommandations au risque de se voir infliger des sanctions. Si à priori le président Boubacar Kéïta a accepté ces recommandations, l’autre partie, le M5-RF, tenue par l’Imam Dicko a dans un communiqué publié hier, rejeté le plan de sortie de crise proposé par les chefs d’Etats de la CEDEAO. L’opposition réclame toujours le départ du président Boubacar Kéïta.

Or, les recommandations de la CEDEAO a obtienu un soutien de taille, le Conseil de Sécurité de l‘ONU, qui dit s’aligner sur ces recommandations invitant les deux parties à accepter les propositions. L’Union Africaine en a fait pareil et dit soutenir la CEDEAO dans sa démarche pour une sortie de crise. Jusqu’où iront l’Imam Dicko et les autres de l’oppisition ?, La question reste posée et les jours à venir nous en dira.
Pour le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, qui dit être engagé avec ses pairs pour le retour de la stabilité et de la paix au Mali, « Le développement économique de notre sous région et le bien-être auquel nous aspirons pour nos populations ont besoin de stabilité ».

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