Défendre les intérêts des membres des coopératives d’épargne et de Crédit : L’ADIMCT voit le jour

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Des togolais sont de plus en plus victimes de certains pratiques de nombre d’institutions de micro finances et autres regroupements à caractères économiques. Parmi eux sont c, il y en a qui se retrouvent dans l’incapacité de se défendre. Pour conjuguer les efforts des uns et des autres, l’initiative de la mise sur pied d’une association a été née.

L’Association pour la Défense des Intérêts des Membres des Coopératives d’épargne et de Crédit du Togo(ADIMCT), est cette structure née de cette initiative. Elle a été présentée à la presse hier 29 octobre 2019 à Lomé.

Porter à la connaissance des journalistes et à travers eux, le public, de la création de l’ADIMCT, puis présenter les objectifs que poursuit l’association, c’est le but de la rencontre.

Pour le président de l’ADIMCT, André Messan Afanvi, l’association entend défendre les intérêts de ses membres qui font partie des coopératives d’épargne et de crédit du Togo, et ce conformément aux textes en vigueur.

« Le système financier décentralisé tant plébiscité est devenu pour bon nombre d’institutions opérants dans le domaine et même pour des individus, un moyen de se faire de l’argent sur le dos des togolais, et il faut combattre cela », a laissé entendre André Messan Afanvi.

L’association veut ainsi aider les coopératrices et les coopérateurs à connaitre et à défendre les droits fondamentaux des membres des institutions de microfinance, aider les pouvoirs publics, ainsi que tous les organes d’encadrement du système coopératif du pays à atténuer les dysfonctionnements liés à la prolifération et à l’anarchie qui règne dans le domaine des microfinances.

Il s’agit essentiellement d’aider effectivement les couches les plus vulnérables par une réduction de taux d’intérêt des prêts qui sont aujourd’hui exorbitants et qui les empêchent de participer à la vie économique du pays.

Au regard de tous ses problèmes qui minent le secteur financier surtout celui des coopératives, la population devient réticente à appartenir aux coopératives. Ce qui impacte négativement l’engagement des ONG et partenaires qui sont obligés de réduire leur engouement à développer le secteur.
« L’ADIMCT refuse de céder à ce pessimisme généralisé » souligne André Messan Afanvi.

Pour lui, malgré les difficultés, le système coopératif est un « champ de bonheur » qui mérite d’être sauvegardé et l’association est décidée à apporter sa pierre à la construction du mieux être des membres de toutes les coopératives d’épargne et de crédit qui opèrent sur le territoire national.

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