La coalition des 14 partis politiques avait fait de la libération des prisonniers l’un de ses revendications avant toute discussion. Eh bien, cette mesure a été prise hier par le chef de l’Etat, après l’ouverture officielle du dialogue et suite à de longues discussions.
Ainsi 45 prisonniers du droit commun ont été graciés et les autres détenus dans le cadre des incendies, une réunion d’urgence de la chambre d’accusation pourrait se tenir dans les jours à venir pour examiner les dossiers et éventuellement procéder à leur libération provisoire.
Ces mesures d’apaisement entre dans la droite ligne de ce qu’avait déjà laissé entendre le chef de l’Etat lui-même dans les colonnes de ‘’jeune Afrique’’ au sujet de la crise, que le dialogue est un élément essentiel de la société que sa préoccupation était immédiate, et qu’il entendait sortir de ce moment difficile afin que les togolais retrouvent quiétude et sérénité.
S’agissant des discussions de la première journée qui avait également abordé la question des élections locales, législatives et de celle du référendum actuellement en cours d’organisation, le gouvernement soutient clairement qu’il n’était pas possible de suspendre le fonctionnement d’une institution de l’Etat ou de mettre entre parenthèse les activités ordinaires de l’Etat. Et donc, les préparatifs des processus électoraux en cours allaient se poursuivre jusqu’à nouvel ordre. Les éventuels effets induits du dialogue seront pris en compte en cas de besoin.
Une démarche qu’adhère également le parti UNIR.