Au cours de ces dernières années, Le Togo ne recule devant rien pour garantir la fourniture des services d’eau potable et d’assainissement aux populations. Comme les dix-sept (17) autres Objectifs de développement durable (ODD), l’accès aux ressources vitales (l’eau potable en l’occurrence) est une condition sine qua non pour l’épanouissement des citoyens. Cela étant, le gouvernement met en place, depuis 2015, des programmes et projets destinés à doter les populations des services sociaux de base.
Au Togo, 57,22% de la population avait accès à l’eau potable en 2017, un chiffre nettement en hausse de quinze (15) points quand on le compare à celui de 2013, année au cours de laquelle le taux desserte en eau potable était de 42%. Aujourd’hui, le taux d’accès à l’eau potable a visiblement progressé. En réalité, entre 2013 et 2017, une avancée significative de 18% a été observée en milieu rural où le taux de desserte est passé de 47,3% en 2013 à environ 64% en 2018. Dans les zones semi-urbaines, ce taux est redescendu à 48% en 2018, rapproché à 2017 où il tournait autour de 57,7%. En milieu urbain, le taux desserte était de 55% en 2018 avec près de 9500 forages à motricité humaine installés jusqu’ici. Ces chiffres enthousiasmants doivent leur existence à l’installation des adductions et mini adductions d’eau potable dans beaucoup de localités du pays.
Quelques-unes
Financé à plus de neuf (09) milliards de francs CFA par le gouvernement togolais appuyé par la Banque islamique de développement (BID) et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), le projet de développement rural de la plaine de Djagblé (PDRD) a permis de réaliser deux (02) mini-adductions d’eau potable au profit des quatorze (14) villages bénéficiaires. L’ouvrage s’élève à 403 761 210 de francs CFA et servira à la construction des aménagements hydroagricoles, au désenclavement de la zone du projet par la construction des pistes rurales, à l’amélioration de la production de riz, des cultures maraichères, de la pisciculture etc.
En décembre 2019 dans la région des Savanes, de la Kara et Centrale, des travaux de réalisation des ouvrages du projet BID-UEMOA ont été lancés et coûteront 6 680 000 000 de francs CFA. 35 forages équipés de pompes à motricité humaine, 11 mini-adductions d’eau, 20 latrines communautaires et 750 latrines familiales seront respectivement construits dans les régions Centrale et Savanes. Dans la région de la Kara, 36 forages équipés de pompes à motricité humaine, 09 mini-adductions d’eau, 20 latrines communautaires et 750 latrines familiales seront installés.
Quant au Programme d’aménagement hydraulique multi-usage pour la sécurité alimentaire au Togo, il permettra de construire des étangs piscicoles et d’approvisionner en eau potable la localité de Nagbéni dans la préfecture de l’Oti à partir d’un même ouvrage d’eau (forage à gros débit).
Il a été financé à 1 124 000 000 de francs CFA par l’Uemoa pour une durée de trois (03) ans (2016-2019). En mai 2019, le gouvernement a remis aux populations de Dikamé (dans la préfecture d’Agoè-Nyivé), Abobo Kpoguédé (dans la préfecture de Zio) et Amoussoukopé (dans la préfecture d’Agou), trente (30) mini-adductions d’eau potable.
En outre, huit (8) mini-adductions d’eau potable ont déjà été réalisées dans les régions Maritime et Plateaux dans le cadre du Projet d’hydraulique villageoise BID 3 ; 420 nouveaux forages équipés de pompes à motricité humaine ont été construits ; 100 anciens forages ont été réhabilités et 60 latrines communautaires ont été installées. Ces infrastructures d’accès à l’eau potable et d’assainissement vont desservir plus de 250 000 personnes en milieu rural et 30 000 en milieu semi-urbain.
Voici ci-dessus énumérées, une pléthore d’actions entreprises qui devraient d’ici 2022, comme mentionné dans le Plan national de développement (PND), permettre à plus de 80% des Togolais d’avoir accès à l’eau potable.