Le gouvernement togolais va lancer en septembre 2020 une mission d’évaluation finale et de capitalisation des acquis du Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (Paeij-SP).
En quoi consistera-t-elle ?
La mission sera réalisée par un cabinet qui va accomplir au titre de l’évaluation finale du Paeij-SP, diverses prestations notamment la définition et la soumission pour validation de la méthodologie d’évaluation, de capitalisation des acquis. La mission comprend également l’élaboration d’un rapport provisoire d’évaluation du projet, la restitution des résultats de l’évaluation et la finalisation du rapport d’évaluation après la prise en compte des observations. Le deuxième volet de la mission du prestataire, consistant à capitaliser les acquis du Paeij-SP, conduira le cabinet sélectionné à apprécier le mécanisme d’intervention du projet du point de vue de sa pertinence, son efficience ainsi que ses perspectives d’évolution.
Que retenir en 05 ans ?
Lancé en avril 2016, le Paeij-sp prend en compte cinq(05), filières, à savoir, le maïs, le manioc, le soja, les volailles et les petits ruminants. Il consiste à renforcer l’employabilité des jeunes et la promotion de l’entrepreneuriat rural. Le Paeij-SP veut créer 20.000 emplois directs et 150.000 emplois indirects à l’horizon 2021. Pour y parvenir, il travaille avec 11 entreprises structurantes et 07 agrégateurs sur l’ensemble du territoire. Au départ, l’objectif était d’accompagner à termes (2016-2021), 12 Petites et moyennes entreprises (PME), d’appuyer 1200 jeunes en finançant 780 parmi eux, d’accompagner et de financer 1000 groupements de producteurs et d’éleveurs. Depuis le 30 juin 2019, le Paeij-SP accompagne 16 PME, appuie 1005 jeunes (dont 775 ont reçu des financements), chemine avec 1340 groupements dont 640 financés. En termes de création d’emplois, 25.650 emplois directs dans le secteur de la production et des prestations de services ainsi que 98.730 emplois indirects ont été créés.
En créant ces petites unités industrielles, le projet contribue à renforcer le tissu industriel togolais. Tous ces emplois créés ont contribué tant soit peu à réduire le chômage et à augmenter le revenu des habitants.