Filière coton au Togo : La campagne 2020-2021 ou l’année des défis

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Les acteurs de la filière cotonnière du Togo se sont retrouvés à Kara le 19 mai pour démarrer officiellement la nouvelle campagne. Elle est placée sous le thème : « tous mobilisés pour la redynamisation et la modernisation de la filière cotonnière pour sa contribution à l’atteinte des objectifs du Plan national de développement (PND) ». Le bilan de la campagne précédente a été dressé et les conclusions sont moins enthousiasmantes. Ce qui constitue une motivation supplémentaire pour les acteurs qui se sont engagés à redoubler d’efforts pour donner de l’éclat à cette nouvelle campagne.

Celle-ci se veut pleine de succès et davantage porteuse de promesses et d’ambitions placées en elle. La campagne précédente s’est achevée sur un fond de déficit, avec une production en baisse annuelle de 15% (de 137.000 tonnes entre 2018-2019, elle a baissé à 116.000 tonnes entre 2019-2020). En partie, les causes de cette mauvaise performance sont tributaires d’une pluviométrie défavorable.

La filière cotonnière, plus qu’une priorité

Principale culture de rente des exploitations agricoles au Togo, l’or blanc ou le coton s’affirme comme la première culture industrielle du Togo et le 4ème produit d’exportation du pays après le clinker, le ciment et les phosphates. Il est l’un des produits agricoles qui contribuent de manière substantielle au PIB à hauteur de 1 à 4,3% selon les années. Le coton constitue l’une des principales priorités du chef de l’Etat qui veut le faire passer à l’étape supérieure pour attirer davantage d’investisseurs et renflouer les caisses.

La campagne 2019-2020, déroulée dans des conditions particulières, a permis d’emblaver une superficie retenue de 180.000 ha. Des coton-graines (un peu plus de 116.000 tonnes) ont été collectés et égrenés avec un rendement de 645 kg/ha sur un objectif de 150.000 tonnes et pour une production de 137.000 tonnes entre 2018-2019. D’ici 2022, le Togo veut atteindre le cap des 200.000 tonnes de coton-graines.

Comme l’ont affirmé les autorités, il est nécessaire d’augmenter les superficies tout en améliorant la production, la productivité et le revenu des producteurs au cours de cette nouvelle campagne cotonnière. C’est également le moment de transformer la production cotonnière et de relancer l’industrie textile.

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