Le prélèvement communautaire une préoccupation majeure de la Commission de la CEDEAO. Son Président Jean Claude Kassi BROU n’a pas voulu se contenter de l’avis consultatif des parlementaires sur sa saisine relative au prélèvement communautaire en forte régression soit 11,8% à la date du 30 Juin.
Au moment où devaient se clôturer des travaux, ce 25 juillet, de la 2è session extraordinaire virtuelle du parlement de la CEDEAO, Il est allé marteler davantage sa préoccupation et la nécessité pour les Etats de prélever et reverser les cotisations communautaires pour donner à l’organisation sous régionale les moyens de mettre en œuvre ses différents programmes et projets. Le Président de la Commission de la a exhorté les parlementaires à être de véritables acteurs de plaidoirie en faveur du prélèvement communautaire dans leur pays : « nous vous sollicitons pour faire le plaidoyer de la mobilisation de vos Parlements respectifs pour la contribution à temps de vos pays aux fruits du Prélèvement Communautaire ».
Sur cette question, le Togo se frotte les mains. Il fait office d’élève modèle et les parlementaires togolais avec en tête le 3è vice-Président dudit parlement, Monsieur ATCHOLE Aklesso, se félicitent de cette régularité des prélèvements communautaires du Togo. Satisfaction également dans la façon dont se gère la COVID-19 dans le pays avec des mesures hardies prises par dès l’arrivée des premières infections.
« Je me réjouis d’ailleurs d’être Togolais, de savoir que dans notre pays dès que cette pandémie s’est manifestée, les autorités ont pris des mesures hardies qui nous poussent à adopter et respecter scrupuleusement les mesures barrières. De ce côté-là nous sommes en règle….Certains Etats sont en retard sur leur contribution mais je pu vous dire que le Togo est même en avance de ses cotisations au niveau de la commission de la CEDEAO » a déclaré l’honorable André Johnson du Togo.
Les parlementaires ont formulé des recommandations sur la nécessité d’harmoniser les stratégies de lutte contre la pandémie et de procéder à une sensibilisation plus accrue des populations.
Les parlementaires ont examiné et adopté le rapport de la session inaugurale de la 5ème législature tenue à Niamey au Niger ainsi que les rapports des trois commissions mixtes. Ils se sont prononcés sur les questions environnementales, la santé et l’éducation notamment l’harmonisation des curricula et l’équivalence des diplômes.
Ils n’ont pas occulté les questions de sécurité et surtout la crise qui prévaut au Mali. « Nous autres parlementaires Togolais nous souhaiterions que le dialogue se poursuive, que les maliens arrivent à se retrouver parce que, si la crise perdure, on s’orienterait vers une déstabilisation et instabilité aussi dans la sous-région. On ne le souhaite pas. Je sais que la sagesse africaine va prévaloir et les différents protagonistes vont pouvoir s’entendre » a également déclaré André Johnson, parlementaire Togolais.
La fin des travaux de cette 2è session extraordinaire a été consacrée à la prestation de serment de huit nouveaux parlementaires venus de Guinée Bissau, Mali, Libéria, Sénégal, ce qui leur donne désormais la plénitude de leur statut de députés de la CEDEAO. La plénière a, enfin, écouté une communication relative au réseau des parlementaires sur l’égalité de genre, les investissements dans l’agriculture et la sécurité alimentaire.
Dans son discours de clôture des travaux, le Président du parlement, l’honorable Sidie Mohamed Tunis a estimé que cette session a été un succès. Elle a atteint ses objectifs, et ce, en dépit de quelques difficultés liées à la connexion (Internet). Il a salué la bonne collaboration entre les institutions ainsi que l’engagement des parlementaires qu’il exhorte à rester dévoués.
TT