Les réformes engagées par le département des postes et de l’économie numérique affichent des résultats à la hauteur des attentes, même si les efforts doivent être consolidés.
Selon le ministère des postes et de l’économie numérique, le taux de pénétration de la téléphonie a doublé pour atteindre 77,5% en 2016 (contre 36% en 2010).
Il est passé de 7% en 2014 à 21% en 2016 en ce qui concerne l’internet mobile, consécutif à une baisse notable du prix de l’Internet mobile qui a chuté d’environ 50% en 2 ans.
Des résultats qui reflètent les efforts menés par le ministère à travers ses différents projets et initiatives dont la mise à jour de la règlementation nationale avec l’adoption de la loi sur les transactions électroniques et la loi sur la société de l’information, l’ouverture plus accrue du marché par l’extension de la licence de Moov Togo à la 3G, le renforcement des infrastructures par le déploiement d’un réseau de fibre optique « E-gouv » apportant l’internet haut-débit à 560 bâtiments publics de la capitale et, la démocratisation des TIC notamment par le projet Environnement Numérique de Travail (ENT) dans le cadre duquel des outils TIC et de gestion de la vie scolaire ont été déployés dans l’ensemble des lycées techniques et scientifiques du pays.
Cependant, malgré ces importantes avancées, le Togo accuse un certain retard. C’est pourquoi, face aux opportunités offertes par les TIC dans un monde où la croissance économique ne peut se concevoir sans le numérique, le Ministère des postes et de l’économie numérique a initié, avec le concours de la Banque Mondiale, un processus participatif d’élaboration d’une nouvelle déclaration de politique du secteur de l’économie numérique pour la période 2018-2022.
Tous les acteurs du secteur, ainsi que les partenaires techniques et financiers du Togo, le secteur privé et les autres secteurs d’activités de notre économie nationale qui pourraient s’appuyer sur les TIC pour améliorer la productivité ont été fortement impliqués dans le processus.