La Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) a appelé vendredi les enseignants à une cessation de travail de 48 heures les 3 et 4 novembre prochains en dépit du fait que dans la foulée, le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko a essayé de temporiser en convoquant une rencontre afin de trouver des solutions aux revendications. Cette grève à en croire la FESEN “sera reconductible jusqu’à satisfaction ». Ce qui ne semble pas plaire le ministre du Travail et de la Fonction Publique, Gilbert Bawara qui demande aux enseignants grévistes d’éviter de poser des actes préjudiciables … Gilbert Bawara, renvoie la FESEN à la lecture des articles 323 et 324 du code du travail en république togolaise. Sur la base desdits articles, le ministre Bawara, estime qu’ il est impossible d’avoir une grève légale demain et après demain. Une menace à peine voilée.
« Je voudrais profiter pour attirer l’attention de nos frères et sœurs enseignants sur le fait que, conformément aux dispositions légales, il est absolument impossible d’avoir une grève légale demain et après demain. En conséquence, poursuit le ministre, je les exhorte à éviter de poser des actes dont tout le monde sait à l’avance. Si il y avait des absences irrégulières dans les établissements d’enseignements, la conséquence, elle pourrait être préjudiciable pour le enseignants concernés et donc, comme nous l’avons dit y compris pour la Société de la mèche Amina pour ce qui concerne Togo Presse, je préfère que, les gens agissent, réfléchissent sérieusement avant d’agir plutôt que de se retrouver après avoir osé des actes qui auront déjà produit des conséquences fâcheuses pour les intéressés« , a souligné le ministre Bawara.