La Fédération des syndicats des Travailleurs des Enseignements du Togo (FESYNTET) lors d’un point de presse animé ce lundi 1er novembre 2021 à Lomé demande à leurs camarades enseignants de ne pas s’embarquer dans la grève projetée dans le secteur de l’éducation les 3 et 4 novembre prochain.
Le Secrétaire Général du FESYNTET , Abaglo Ayité, rappelle devant les médias que la grève est relative à une question de payement d’une gratification exceptionnelle., selon lui, cette gratification exceptionnelle est une initiative du gouvernement et les discussions se poursuivent à ce sujet. Il fait savoir également qu’une rencontre avec les autorités est prévue le 3 novembre pour continuer les échanges.
« Entre temps, on nous a appelé pour nous expliquer que la gratification va être faite. Seulement que pour des raisons de contrainte budgétaires en lien avec la pandémie à coronavirus, le gouvernement compte plutôt faire une situation à l’ensemble des fonctionnaires et de se patienter un tout petit peu », a indiqué Abaglo Ayité pour qui, il n’est pas question pour le moment de se jeter dans la grève projetée.
« Nous demandons à nos camarades d’aller au cours parce que nous sommes conscients de ce que nos apprenants ont subi au sujet des grèves de par le passé», a déclaré Abaglo Ayité.
Par ailleurs, M. Abaglo refuse la logique d’une grève pour une prime dont le principe est acquis et pour laquelle le gouvernement s’est résolument engagé.
Dans la décalartion, le syndicat , considérant les efforts du gouvernement pour une amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants, et en tenant compte du fait que la grande partie des points du protocole d’accord ont trouvé satisfaction, invite plutôt à l’apaisement.
La FESYNTET dit encourager le gouvernement pour son sens de responsabilité, et l’exhorte au payement réguliie des salaires des fonctionnaires dont celui des enseignants.
Enfin, le syndicat appelle tous les acteurs du système éducatif à œuvrer pour un aboutissement heureux de l’année scolaire 2021-2022 pour le bonheur de tous les apprenants.
La rédaction